Laudato si! Enfin le sommet des consciences!

Le changement est possible! C’est le mot d’ordre de cette semaine au sommet des consciences à Paris, organisé par Nicolas Hulot.

Petit retour en arrière: la tragédie grecque semble passée…. L’Europe se remet de ses tergiversations politiques et économiques… Jusqu’à la prochaine crise, car crise il y aura, pas seulement en Grèce…

Nous courrons tous à la catastrophe, si nous ne prenons pas enfin conscience que la course à la rentabilité, la folie du veau d’or ne peuvent et ne doivent être notre avenir.

Qui ose se lever pour dire aux Nations: ça suffit!

Eh bien voilà l’homme: le pape François. Dans son encyclique «Laudato si» il met les pendules à l’heure et propose un programme de politique humaine et non économique. Il dénonce la faiblesse des réactions politiques face aux intérêts financiers et technologiques. Trop d’intérêts financiers gouvernent le monde. L’humanité doit reprendre ses droits. Il faut une conversion écologique globale, une écologie qui dépasse la notion habituellement évoquée pour décrire la sauvegarde des ressources naturelles.

Oui, une écologie humaine et authentique qui met l’ensemble de la création au centre de toute préoccupation. Cette création se définit au travers des liens tissés entre tout ce qui constitue la création elle-même.

Accepter qu’il y ait suffisamment de ressources pour tous au sein de cette création, c’est aussi accepter une certaine forme d’ascèse. Mais cette ascèse ne signifie pas d’abord renoncer, mais donner, partager!

L’avenir de l’humanité ne peut que se forger vraiment au travers d’un véritable renouveau spirituel: les déserts extérieurs (pauvreté, injustices, etc.) sont toujours liés à des pauvretés intérieures (perte du sens de la vie, du sens de l’autre, de la solidarité, etc.). Donc: moins pour chacun et assez pour tous! Un vrai credo, celui de l’écologie repensée!

Pour cela il faut du courage, un courage politique!

Seul un tel renouveau spirituel qui transcende toutes les religions, sciences, débats politiques et intérêts économiques peut donner de l’espérance, une espérance métaphysique. Le sommet des consciences en prend conscience et un homme a osé se lever pour lancer cet appel. Cet homme s’appelle François!

Abbé Nicolas Betticher