Lausanne: 15e journée romande des bulletins paroissiaux

Un nouveau logo et un nouveau site internet pour St-Augustin

Lausanne, 12 octobre 2013 (Apic) Quelle est la mission de l’entreprise «St-Augustin»? Comment mettre davantage en évidence sa vocation chrétienne et la communauté religieuse qui la porte? Ces questions ont récemment fait l’objet d’une large réflexion au sein de l’œuvre St-Augustin. Elles ont conduit à des résultats visibles, comme la création d’un nouveau logo et d’un site internet renouvelé, qui réunit ses différents services : librairie, édition, presse, et évidemment la communauté des Sœurs de St-Augustin.

Ces nouveaux défis ont été présentés à une huitantaine de rédacteurs régionaux et collaborateurs des bulletins paroissiaux («Paroisses Vivantes», réunis le 12 octobre à Lausanne pour leur 15e journée annuelle. La communauté des Soeurs de St-Augustin était également bien présente, avec notamment la participation de sa Mère générale, la Togolaise Sr Marie-Reine Amouzou.

«Nous avons voulu mettre en commun et valoriser les différents savoir-faire que l’on trouve dans l’œuvre St-Augustin», indique à l’Apic Dominique-Anne Puenzieux, directrice. «Nous avons remarqué que nos clients avaient une connaissance très sectorielle de l’Oeuvre. Les rédacteurs du bulletin ne connaissent pas forcément la librairie. Nous allons donc unir davantage les différents secteurs que constituent la librairie, l’édition et la presse. Cette réflexion a été menée par l’équipe de rédaction des bulletins paroissiaux, les Sœurs de St-Augustin et des clients. Nous sommes arrivés aux mêmes conclusions», ajoute-t-elle. Si le logo de l’Oeuvre et le site internet renouvelé constituent les nouveautés les plus visibles, les bulletins paroissiaux verront également quelques changements, pas forcément visibles au premier abord. «Nous serons davantage en prise avec l’actualité et présents sur les réseaux sociaux», indique Dominique-Anne Puenzieux. Dans les articles, l’unité de l’Oeuvre St-Augustin passera par exemple par le développement de certains thèmes avec l’éclairage d’ouvrages édités récemment.

Quelques nouvelles rubriques en 2014

L’année 2014 ne connaîtra pas de grands de grands bouleversements au niveau des parutions de Paroisses Vivantes. Certaines rubriques romandes seront toutefois modifiées, avec l’apparition, notamment, de «Qui fait quoi?», qui présentera des acteurs de la pastorale, «Vos gestes», qui expliquera des gestes liturgiques, «Souvenez-vous», qui reviendra sur des événements dont on fête le jubilé, ainsi que les 1’500 ans de l’Abbaye de St-Maurice, la plus ancienne qui a fonctionné sans discontinuer en Occident. Enfin, une rubrique sur le Vatican sera maintenue, mais modifiée, alors que «Chrétiens d’ailleurs» présentera la situation de croyants issus d’autres régions du monde.

Les thèmes principaux du cahier romand aborderont des questions autour de la vie de l’Eglise (Sacrement des malades, émergence des vocations de prêtres dans leur entourage, célébrations des familles, communautés monastiques), du lien avec la société (Pastorale de rues, le dimanche), de l’environnement (Homme et nature, développement durable), ou encore des Eglises évangéliques, du suicide ou de la Bible.

Les réseaux sociaux, une forme de sondage très rapide pour Darius Rochebin

L’invité du jour, le journaliste vedette de la télévision romande Darius Rochebin, a analysé les changements médiatiques amorcés par l’émergence des médias sociaux tels que twitter ou facebook. «Ils sont même plus efficaces en rapidité que les agence de presse. Les twitts annoncent toujours les événements en premier», a lancé le présentateur du 19:30. «Les réseaux sociaux suscitent de l’émotion. L’opinion publique dominante se forme très rapidement. Les réactions y sont immédiates!». Les médias ne doivent pas forcément s’y plier, mais il est intéressant pour eux d’en tenir compte, d’analyser les commentaires et réactions sur l’actualité. Le spécialiste pourra également y cerner l’idéologie prônée par des communautés particulières. «Les réseaux sociaux, c’est un peu comme un sondage très rapide. Mais il faut trier le pire et le meilleur.»

En tant que journaliste, twitter et facebook permettent également de trouver des témoignages intéressants et de chercher des personalités défendant un point de vue défini, en vue d’une interview.

Interpellé par un participant sur le risque de transmettre des informations non vérifiées qui pourraient s’avérer erronées, Darius Rochebin a mis en évidence la prudence dont font preuve la plupart des médias. «Ils prennent peu de marge face à l’opinion dominante. Il faut cependant relever que la presse a en commun la recherche de la vérité. Et même dans les régimes les plus clos, la vérité finit par émerger tôt ou tard.»

Encadré:

Note: Des photos de cette rencontre peuvent être commandées à bbovigny@kipa-apic.ch . Prix pour diffusion: 80 frs la première, 60 frs les suivantes.

(apic/bb)