Mère Teresa s’exprime à propos du document sur la femme (031088)
«Je n’ai jamais éprouvé le moindre sentiment de discrimination»
Rome, 3 octobre (APIC/CIP) trop de femmes sont insatisfaites parce qu’elles
veulent être comme les hommes. Or, «l’unique chemin à suivre, c’est de se
faire respecter en tant que femme, c’est-à-dire d’être pleinement femme. Ce
qui veut dire être une femme, être une épouse, être une mère», a déclaré
Mère Teresa au cours d’un entretien accordé au quotidien catholique italien
«Avvenire».
S’exprimant après la publication du document sur la femme «Mulieris
dignitatem», la religieuse estime que la «femme a été créée femme et non
pas homme et qu’ on ne peut changer la nature créée par Dieu». Ainsi, poursuit-elle, «pour une mère, l’avortememnt est un acte contre nature. Il contredit la supériorité que la maternité confère à la femme, comme l’écrit le
pape. Cette supériorité de la maternité est sans doute reconnue, dit Mère
Teresa, «mais – hélas – dans un sens négatif. Je veux parler de l’avortement, de la mère qu’on laisse seule face à sa décision. Il est nécessaire
que le monde apprenne à reconnaître le sens exact de cette supériorité de
la maternité, et comprenne la gravité de l’avortement, qui est un mal non
seulement pour la personne, mais pour tout le monde, pour l’humanité entière».
«Le malin, que le pape évoque dans son document, en se reférant au récit
de la genèse, continue de sévir aujourd’hui», dit encore Mère Teresa qui
précise: «on le trouve chez ceux qui cherche à diviser l’amour de l’épouse,
qui est appelée à aimer son époux avec un amour indivisible».
Des femmes – y compris dans l’Eglise – se plaignent d’être victimes de
discrimination ? Cette remarque laisse perplexe la fondatrice des missionnaires de la Charité. «Personnellement, je n’ai jamais éprouvé un tel sentiment». Les femmes, dit-elles, «ont droit au même respect que les hommes,
si pas davantage». (apic/cip/bd/pr)