Abbaye de Saint-Maurice

Tant qu'on a la santé

7ème dimanche du Temps Ordinaire

Dans l’épisode de la guérison du paralytique, le Seigneur crée la surprise et l’étonnement. Tout le monde s’attend à une guérison physique alors que Jésus se préoccupe de la santé morale du paralytique.

 

Aujourd’hui comme hier la préoccupation principale de l’homme est sa santé physique. Il est rare que l’on partage sur nos états d’âme. Comme s’il y avait une paralysie de la parole à échanger sur nos désirs intérieurs. Comme s’il était tabou de parler de notre foi, comme si cette dernière relevait de la sphère strictement privée. Les chrétiens que nous sommes devraient dire plus souvent combien l’espérance qui nous habite donne du sens aux évènements quotidiens, combien elle est lumière dans un monde qui ne voit pas plus loin que les réalités d’ici-bas.

 

Nous devons aussi être les témoins de cette libération intérieure que donne le Christ quand nous allons vers lui pour implorer le pardon de nos fautes. À chaque eucharistie, nous faisons l’expérience de la joie du pardon parce que nous avons l’humilité de nous reconnaître pécheurs.

 

«Tes péchés sont pardonnés»: la joie du paralytique a du être aussi grande que celle de retrouver l’usage de ses jambes. Que la certitude du regard de miséricorde du Père sur nos vies nous aide à avancer sur les chemins de l’existence avec un cœur confiant et avec une volonté toujours neuve d’aimer et de pardonner.

 

Chne Calixte Dubosson

 

17 février 2012 | 22:42
par Abbaye de Saint-Maurice
Temps de lecture: env. 1 min.
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