La nativité de Gentile da Fabriano (1370_1427)
Homélie

Homélie TV de la messe de minuit 25 décembre 2020 (Lc 2, 1-14)

Abbé Tom Gilroy – Eglise St-Finian, Clonard, Irlande

En cette nuit de Noël, nous sommes attirés par Bethléem… L’année a été difficile…
Ce soir, avec l’aide du bienheureux Luc, nous pouvons profiter du spectacle de la naissance du Christ.
Nous sommes ensemble à son appel pour nous émerveiller de sa naissance… pour profiter de Sa présence.
Oui, c’est l’appel de la nuit… profitez de cette nuit ! C’est une nuit d’espoir… nous pouvons le sentir dans nos cœurs… prenez juste un moment.
Nous sommes les disciples du Christ, réunis avec nos sœurs et nos frères en compagnie de notre Seigneur, à son invitation à le voir au début de sa vie.

La vue de sa naissance

Le majestueux empereur et son puissant fonctionnaire s’effacent rapidement pour être remplacés par un homme et une femme humbles, arrivés à Bethléem, attendant leur précieux enfant. Leur précieux enfant… leur merveilleux enfant… « CONSEILLER-MERVEILLEUX, DIEU-FORT, PÈRE-A-JAMAIS, PRINCE DE LA PAIX. »
Avez-vous remarqué dans les lectures sélectionnées pour cette nuit que son nom le plus courant n’est pas mentionné ? Bien sûr, ce n’est pas nécessaire, nous, les disciples, Le connaissons si bien. Nous savons qui Il est. Nous savons ce qu’Il a fait pour nous, ce qu’Il fait pour nous, ce qu’Il fera pour nous. Nous connaissons le Seigneur Jésus, Dieu qui nous sauve. Ce soir, nous profitons simplement de la vue de sa naissance.

« Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière. »
Dans l’imagination du vieux prophète, Dieu n’a pas abandonné son peuple aux ténèbres, Dieu ne nous a pas laissé porter le poids de notre existence… non…
Plus tard, saint Paul confirmera cette vérité : « La grâce de Dieu a été révélée, et elle a rendu le salut possible pour toute la race humaine. »
Quelle BONNE NOUVELLE à entendre… N’est-ce pas encore plus merveilleux de la voir présentée comme un drame ?

La glorieuse présence du Seigneur

Et ainsi, l’empereur sort et les bergers entrent en scène.
Comme il se trouve qu’ils font leurs affaires pendant la nuit (dans les ténèbres), on peut les imaginer vivant et travaillant dans l’obscurité.
Dans notre imaginaire, ils deviennent les représentants idéaux de l’humanité, car ils vont de pair avec le travail ordinaire. Il y a mieux !
Avec l’arrivée du magnifique Ange du Seigneur – un ange si proche du Seigneur qu’il brille de la GLOIRE DU SEIGNEUR.

Nos bergers sont terrifiés (remplis de la crainte du Seigneur). Oui… ils représentent effectivement l’humanité … l’humanité maintenant en présence de Dieu.
La glorieuse et lumineuse présence du Seigneur nous permet de nous voir tels que nous sommes… osons le murmurer, nous sommes pécheurs !
Notre instinct n’est pas une place de choix… « Seigneur, retire-toi de moi, parce que je suis un homme pécheur. » (Luc 5 : 8 – 10)

N’ayez pas peur !

Mais ce soir, Dieu, par la voix de son ange resplendissant, n’a rien de tout cela.
N’ayez pas peur, laissez-moi vous parler de la naissance du Christ… laissez-moi vous donner un signe… oui… un signe… un signe vivant que vous pouvez aller voir.
À Bethléem, un petit garçon couché dans une crèche, enveloppé dans des langes … il est né pour vous un sauveur, c’est le Christ Seigneur.
C’en est trop pour l’Hôte céleste et le ciel tout entier doit se mettre à chanter sous le regard des bergers (nous, l’humanité).
Dieu et l’homme, sans crainte, se sont unis dans un chant sur un terrain en dehors de Bethléem… Dieu s’est fait homme dans une crèche à Bethléem !

Ce soir, ce moment est le cadeau du Seigneur pour nous. Nous Le reconnaissons comme notre Sauveur, notre Seigneur… comme notre Frère.
Et nous ressentons une confiance grandissante en étant ses disciples, ses disciples aimants… car nous le connaissons depuis le moment de sa naissance.

UN SOUHAIT DE NOËL.
Que la paix soit avec vous !
La paix de ce lointain matin lumineux
Quand il est né !
Que la joie soit avec vous !
La joie de l’étoile – brillante dans les yeux des bergers – remplissait les sages
Et les rois, et oh ! La joie au-dessus de la terre
Au-dessus de l’étable de sa naissance, des anges chantent dans les cieux !
[Traduction d’un poème de Michael Walsh. Poèmes choisis. 1996]

LA NATIVITÉ DU SEIGNEUR
Lectures bibliques : Isaïe 9, 1-6; Psaume 95, 1-2a, 2b-3, 11-12a, 12b-13a, 13bc; Tite 2, 11-14; Luc 2, 1-14

La nativité de Gentile da Fabriano (1370_1427)
25 décembre 2020 | 01:04
Temps de lecture: env. 3 min.
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