1er août: trouver la liberté véritable avec Nicolas de Flüe

Mgr Marian Eleganti, évêque auxiliaire de Coire, a délivré le message de la Conférence des évêques suisses (CES) à l’occasion de la fête nationale. Il a évoqué saint Nicolas de Flüe, saint patron de la Suisse, «un original et un saint», qui su trouver la liberté véritable dans la prière et le jeûne.

«Nous tous voulons la liberté, mais la cherchons-nous où elle se laisse trouver?» Dans le message filmé du 1^er août de la CES, Mgr Eleganti incite à suivre l’exemple de saint Nicolas de Flüe qui a su trouver la «liberté véritable», dans la prière et le jeûne, en évitant de «s’enfermer dans le monde». Celui qu’il compare à un original et un saint a lutté intérieurement, à su se dépasser et trouver, dans le silence, cette liberté.

A travers des séquences tournées au Ranft et à Sachseln (OB), par Mgr Eleganti évoque «l’étoile resplendissante dans le monde à laquelle s’est comparé le saint. Une star, mais pas à la manière d’aujourd’hui. «En effet: le rayonnement, la lumière découle de lʼintérieur, du lien entretenu avec Dieu. De la prière!»

La vidéo a été réalisée avec la collaboration du Centre catholique des médias de Lugano. Réalisation et images: Cristina Vonzun et Mauro Triani. (cath.ch/com/bh)

Texte de Mgr Eleganti

«Chers spectateurs et spectatrices de cette vidéo de la Conférence des évêques suisses,

Nous vivons le regard tourné vers l’extérieur…

et sommes absorbés par le monde qui nous entoure.

Cela est vrai sur la plage, sous le soleil et les palmiers ou pendant le shopping,

les vacances, jusquʼà lʼennui!

En scrutant notre mobile,

nous voulons savoir ce qui se passera ce soir…

Mais sommes-nous véritablement comblés

par des propositions toujours nouvelles?

Cela fait 600 ans, est né dans notre pays un homme,

Nicolas de Flue, que nous appelons saint Nicolas.

Un original et un saint!

Paysan aisé, père de famille, politicien,

respecté et influent.

Et pourtant c’était un visionnaire, qui cherchait Dieu.

Et regardait par-delà les apparences.

Il connaissait le monde –

peut-être trop bien pour s’y renfermer…

Ces temps-là étaient différents des nôtres, sans être meilleurs.

Dans un certain sens, l’homme est toujours le même:

tenté de se dérober à lʼessentiel.

Nous n’aimons pas tellement l’entendre: car, au final, nous aimons ce monde.

Et pourtant, combien cʼest vrai!

Saint Nicolas a traversé une lutte intérieure,

a longtemps réfléchi et prié, dans son for intérieur…

Puis, il lâche tout et devient ermite: avec lʼaccord de sa femme Dorothée, fidèle compagne, et de ses fils.

Il sʼest retiré dans le silence, en allant au Ranft, libre.

Nous tous voulons la liberté.

Mais la cherchons-nous, là où elle se laisse trouver?

Il faut un effort, un dépassement.

Pour cela, saint Nicolas a prié et jeûné.

Il s’est fait conseiller,

faiseur de paix.

Et au Ranft, ils sont venus le visiter de presque toute lʼEurope.

Déjà dans le sein maternel,

il en témoigne lui même, il se voyait comme

une étoile resplendissant sur le monde.

Une star, quoi!

Mais dans un sens tout différent du nôtre!

En effet, le rayonnement, la lumière découle de lʼintérieur, du lien entretenu avec Dieu.

De la prière!

Bonne fête du 1^er août!»