Les jeunes romands vont afficher leurs couleurs au JMJ de Panama | © Myriam Bettens
Suisse

Aller aux JMJ: la joie de répondre à l’appel de Dieu

Une semaine avant les Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ), qui se déroulent au Panama du 21 au 27 janvier 2019, une partie des participants ont décollé le 15 janvier. Ils se sont retrouvés à Genève, la veille au soir, dans la prière et le recueillement, cela malgré une excitation palpable.

Par Myriam Bettens

Des 67 jeunes romands et tessinois inscrits pour cette 34e édition des JMJ, 40 sont partis au matin du 15 janvier. Ils vont dans le diocèse de Bocas del Toro, au nord-ouest du Panama, où ils participeront à des activités proposées sur place. Au programme: rencontres de familles locales, découverte d’une bananeraie ou encore visite d’une plantation de cacao. Le reste du groupe les rejoindra à Panama City, le 21 janvier, à l’ouverture des JMJ.

En décembre dernier, deux journées pour se préparer à l’aventure avaient été proposées à l’Hospice du Simplon. Détails du programme, démarches administratives ou même les questions de santé avaient été évoquées. Mais la veille du départ et malgré une bonne préparation, reste-t-il encore quelques appréhensions? Impressions et commentaires des participants.

Les JMJ transforment

La cérémonie d’envoi s’est déroulée à la paroisse Saint-Pie X, à Genève. Passeport, Bible, brosse à dents, drapeau suisse et guide de conversation en espagnol sont déjà empaquetés dans les sacs à dos des participants. «Je suis vraiment très motivé à l’idée de ce voyage. Cela va nous donner l’occasion de faire de nouvelles rencontres et aussi de renforcer les amitiés déjà existantes», explique Florian. L’excitation à l’idée de se rendre au Panama pour cette édition des JMJ est palpable, mais le Gruyérien avoue tout de même avoir peur de l’avion. Cette remarque fait sourire son ami Quentin, aussi du voyage. «Je vais lui tenir la main», lance-t-il un peu taquin.

«Je fais partie de la génération 2.0, ma Bible et mon Magnificat sont sur mon téléphone»

Malgré ce trait d’humour, le jeune homme précise que les JMJ ont toujours été pour lui l’occasion de redécouvrir sa foi. Florian confirme: «Panama est la juste continuation du message du pape à Cracovie [dernières JMJ en 2016, ndlr.] nous demandant de quitter notre confort pour aller à la rencontre de Dieu». Un confort auquel Quentin est prêt renoncer, à la condition d’alléger son sac à dos de sa Bible et de son Magnificat. «Je fais partie de la génération 2.0, les deux sont donc sur mon téléphone», clarifie-t-il.

JMJ à Pamana: Quentin et Florian sont prêts au départ | © Myriam Bettens

Une participante jurassienne admet que le remplissage du sac s’est un peu apparenté à une chasse au trésor avec une interminable liste de choses à retrouver puis à empaqueter. Elle ajoute que personne ne revient tout à fait pareil des Journées Mondiales de la Jeunesse.

Diverses attentes, un seul élan

C’est en tout cas ce que souhaite l’abbé Pascal Desthieux à la quarantaine de jeunes présents à la veillée de prière. «Que votre vie soit transformée par la joie de pouvoir répondre par l’affirmative à l’appel de Dieu», appelle-t-il de ses vœux. Quelques participants craignent d’être choqués par la pauvreté au Panama. Certains désirent que le message du pape fasse grandir leur vie de foi. D’autres encore ont exprimé le besoin de vivre des moments de prières entres jeunes alors qu’eux-mêmes fréquentent des paroisses aux nombreuses «têtes blanches».

A la veille de ces 34e JMJ, les attentes sont diverses, mais c’est d’une même voix qu’ils concluent cette cérémonie d’envoi. «Fais-nous la grâce d’être une Eglise en sortie, qui annonce avec une foi vive et un visage jeune la joie de l’Evangile, pour travailler à la construction d’une société plus juste et fraternelle comme nous la rêvons». (cath.ch/myb/gr)

Les jeunes romands vont afficher leurs couleurs au JMJ de Panama | © Myriam Bettens
15 janvier 2019 | 17:05
par Grégory Roth
Temps de lecture: env. 2 min.
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