Le cardinal Ouellet met en garde contre des interprétations alarmistes ou permissives d’Amoris laetitia

Le cardinal canadien Marc Ouellet, préfet de la Congrégation pour les évêques, a mis en garde contre des interprétations alarmistes ou permissives d’Amoris laetitia. L’accès à la communion pour les divorcés remariés n’est possible que dans certains cas qui sont des exceptions, a-t-il précisé.

Le cardinal Marc Ouellet, préfet de la Congrégation pour les évêques, s’exprimait devant les évêques canadiens à l’occasion de leur assemblée plénière annuelle, a rapporté le 26 septembre 2017 le site canadien The Catholic Register. Le haut prélat est revenu sur l’exhortation apostolique Amoris laetitia (2016), mettant en garde contre des interprétations erronées.

Toute interprétation alarmiste selon laquelle le document constitue une rupture avec la tradition est infidèle au texte et aux intentions du pape, a relevé le cardinal Ouellet. De même qu›une interprétation permissive qui célébrerait l’accès aux sacrements pour les personnes divorcées-remariées. Les déclarations du cardinal interviennent après la publication d’une «correction filiale» de la part de 146 laïcs, clercs et théologiens traditionalistes relevant ce qu’ils considèrent comme «sept hérésies» de ce document.

L’accès aux sacrements pour ces personnes n’est permis que dans certains cas qui sont des exceptions.  Selon le cardinal canadien, ce document du pape François n’apporte pas de changement à la doctrine ou à la discipline des sacrements. Quant au chapitre 8, celui qui suscite le plus d’interrogations, il s’agit d’un appel à une nouvelle conversion pastorale, a-t-il affirmé, ajoutant que l’exhortation devait être lue dans cet esprit.(cath.ch/imedia/mp)