Changer le génome humain: une expression du «péché originel»    

Les nouvelles avancées de la génétique peuvent conduire à la tentation du péché originel «d’être comme des dieux», a affirmé le cardinal Ravasi, président du Conseil pontifical pour la culture.

L’assemblée plénière du Conseil se tiendra du 15 au 18 novembre 2017 autour des nouveaux défis anthropologiques posés par les avancées scientifiques et techniques, a informé Radio Vatican en italien le 14 novembre. Selon le cardinal Ravasi, les nouvelles possibilités de la science – notamment dans la maîtrise puis la manipulation du génome humain – posent des défis anthropologiques particulièrement importants. La science, a insisté le haut prélat, pourra bientôt agir sur «la racine profonde» de l’homme, par la possibilité de modifier radicalement l’ADN humain.

Vouloir être «comme des dieux»

En cas de changements profonds, cela pourrait créer des inégalités de taille dans l’essence même des êtres humains, a mis en garde le cardinal Ravasi. Et ce «désir subtil» de «redessiner» la nature humaine est finalement le péché originel: vouloir être «comme des dieux». Tentation, a noté le président du dicastère, qui peut aussi se retrouver dans les problématiques liées à l’intelligence artificielle. (cath.ch/imedia/af/xln/rz)

14 novembre 2017 | 17:48
par Raphaël Zbinden
Temps de lecture: env. 1 min.
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