Les représentants de 14 Eglises orthodoxes autocéphales sont attendus à l'Université de Fribourg (© Pierre Pistoletti)
Suisse

Un colloque international réunit l'orthodoxie à Fribourg

Un ambitieux colloque de l’Université de Fribourg se penche du 16 au 18 novembre 2017 sur la pratique des synodes, ces assemblées délibératives des Eglises orthodoxes et catholique. L’enjeu: partager les pratiques respectives pour une meilleure connaissance réciproque.

Les représentants de 14 Eglises autocéphales orthodoxes et de l’Eglise catholique partageront leur pratique respective de la synodalité à travers des questions pragmatiques et concrètes: qui convoque un synode? Comment se déroule-t-il? Quel rôle y jouent les laïcs?

La question de la primauté, pierre d’achoppement du dialogue œcuménique entre catholiques et orthodoxes, sera au cœur des échanges. A tous les niveaux et dans toutes les Eglises, «il n’y a pas de synode sans un primus inter pares, un premier parmi les pairs, explique la Professeure Barbara Hallensleben, membre de l’Institut d’études œcuméniques et organisatrice du colloque. Qui est-il? Comment l’a-t-on élu? Quel rôle joue-t-il dans la réflexion synodale?» Autant de questions qui visent à documenter les différentes pratiques, «à l’heure où plusieurs Eglises orthodoxes réfléchissent au processus qui permettrait d’élaborer un synode universel».

Le colloque international, organisé conjointement par la Faculté de théologie de l’Université de Fribourg, l’Institut d’études œcuméniques, le Centre Orthodoxe de Chambésy et l’Académie internationale des sciences religieuses, réussit ce tour de force de convier à une réflexion commune 14 Eglises autocéphales et l’Eglise catholique en vue d’une meilleure connaissance mutuelle. «Le fruit de 20 ans de travail de l’Institut d’études œcuméniques», estime Barbara Hallensleben. (cath.ch/pp)


Voir aussi: le programme du colloque

Les représentants de 14 Eglises orthodoxes autocéphales sont attendus à l'Université de Fribourg (© Pierre Pistoletti)
15 novembre 2017 | 11:17
par Pierre Pistoletti