La doctrine sociale de l’Eglise: alternative à «l’avidité illimitée» d’un certain capitalisme

Selon l’économiste américain Jeffrey Sachs, la doctrine sociale de l’Eglise permet de guider vers une éthique globale du développement durable. Le professeur à l’université de Columbia, aux Etats-Unis, et consultant spécial du secrétaire général des Nations unies, a participé du 19 au 21 octobre 2017 à un groupe de travail organisé par l’Académie pontificale des sciences sociales au Vatican, a rapporté le site italien VITA, le 26 octobre.

Si l’Eglise a toujours regardé avec un œil bienveillant l’économie de marché, a souligné Jeffrey Sachs, elle a aussi toujours rappelé que la morale et la dignité humaine sont supérieures au droit à la propriété privée. Ainsi, a-t-il estimé, la doctrine sociale de l’Eglise est une alternative à la «perversion de l’être humain» causée par «l’avidité illimitée» liée à un certain capitalisme.

Le message catholique est subversif

C’est pourquoi, a considéré le professeur américain, le message catholique est «fondamentalement subversif» tout en étant d’une importance cruciale. Trop de personnes, a-t-il déploré, croient encore que le marché est au-dessus de la dignité humaine ou que la morale est une résultante des interactions marchandes. (cath.ch/imedia/xln/gr)

Académie des sciences sociales du Vatican
27 octobre 2017 | 18:42
par Grégory Roth
Temps de lecture: env. 1 min.
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