Fusion en vue entre l’EPER et Pain pour le prochain

L’Entraide Protestante Suisse’ (EPER) et Pain pour le prochain ont décidé d’œuvrer à un avenir commun. La fusion des deux oeuvres protestantes devrait être effective au plus tard en 2021, annonce un communiqué du 12 avril 2019.  

Sur la base d’un avant-projet élaboré depuis octobre 2018, les Conseils de fondation des deux œuvres d’entraide viennent de prendre une décision de principe. Au travers de cette fusion, Pain pour le prochain et l’EPER veulent à la fois renforcer leur position dans un environnement toujours plus concurrentiel et optimiser l’impact de leurs activités en Suisse et à l’étranger, relève le communiqué. Les Conseils de fondation des deux œuvres ont la conviction que la fusion permettra de dégager des synergies avantageuses et de donner naissance à une organisation innovante et compétitive.

Une idée vieille de 30 ans

Au cours des 30 dernières années, la question d’un rapprochement entre l’EPER et Pain pour le prochain s’est posée à plusieurs reprises. L’idée a été relancée en octobre 2018 et examinée par un groupe de travail.  La réflexion a porté sur diverses questions comme la complémentarité des deux œuvres d’entraide, les visions partagées, les aspects financiers, la gouvernance et la culture d’entreprise.

Au vu des résultats de l’avant-projet, les deux Conseils de fondation ont pris une décision de principe en faveur d’une fusion d’ici 2021. Dans un premier temps, les deux marques seront maintenues. La nouvelle organisation aura son siège à Zurich. Mais des sièges régionaux à Berne et à Lausanne seront maintenus. La collaboration œcuménique avec Action de Carême sera poursuivie.

Cette fusion aura néanmoins pour conséquence une réduction du personnel que les deux organisations qualifient de modérée. Elle devrait se faire essentiellement au gré des départ naturels.

La structure opérationnelle, la stratégie et la forme juridique de la nouvelle organisation seront l’objet des travaux de ces prochains mois. La Fédération des Eglises protestantes de Suisse (FEPS), fondatrice des deux organisations, est impliquée dans le processus. (cath.ch/com/mp)