Graves troubles au Lesotho: Le Conseil Chrétien du Lesotho appelle à la paix

Alors que le Lesotho, petit royaume d’Afrique australe entièrement enclavé dans l’Afrique du Sud, est en proie à de graves troubles, le Conseil Chrétien du Lesotho (CCL) a lancé un appel au gouvernement, à l’opposition et au public pour qu’ils observent la loi afin d’assurer la paix et la stabilité dans le pays.

Le CCL a mis en garde contre la polarisation des médias, qui prennent position selon des appartenances partisanes. Il a estimé le 7 septembre 2017, dans le quotidien «Lesotho Times», que la polarisation médiatique a contribué au climat actuel d’impunité et d’instabilité dans le pays. Le Conseil Chrétien leur demande de ne pas promouvoir un esprit de vengeance et dénonce les arrestations et les tortures dans le pays.

Assassinat du chef d’état-major de l’armée

Le président du Conseil Chrétien, Mgr Gerard Tlali Lerotholi, archevêque catholique de Maseru, la capitale, a fait cette déclaration au lendemain de l’assassinat à la caserne de Ratjomose, à Maseru, du chef d’état-major de l’armée, le général Khoantle Motsomotso, abattu par le brigadier Bulane Sechele et le colonel Tefo Hashatsi. Les deux officiers ont alors été tués par les gardes du corps du général Motsomotso.

Le Lesotho, pays de 30’355 km2, dont les langues officielles sont le sotho et l’anglais, compte un peu plus de deux millions d’habitants.

Le texte du CCL est signé par son président, Mgr Tlali Lerotholi, des Oblats de Marie Immaculée (OMI), ainsi que par l’évêque Mallane Taaso, de l’Eglise anglicane du Lesotho, le Révérend Tseliso Masemene, de l’Eglise évangélique du Lesotho en Afrique australe, le Révérend Mapeete Mokhosi, de l’Eglise méthodiste africaine, et le Révérend Monaheng Sekese, des Assemblées de Dieu du Lesotho. (cath.ch/ibc/be)