Ada Marra s'est activement engagée pour la naturalisation facilitée (photo Maurice Page)
Suisse

Il y a 20 ans, Mère Sofia s'éteignait…

Mère Sofia, moniale orthodoxe bien connue dans les rues de Lausanne pour son engagement envers les plus démunis, est morte le 7 janvier 1996. La Fondation qui porte son nom, créée en 1992 pour aider la religieuse dans son travail, rappelle à l’occasion du jubilé de son décès que la précarité continue de croître en Suisse.

«Aujourd’hui encore, et vingt ans après sa mort, la Fondation qui porte son nom continue, chaque jour, de concrétiser ses idées et sa conception du travail social», explique le communiqué de la Fondation Mère Sofia.

Mère Sofia Mère Sofia

Le texte assure que le constat est inquiétant et que la précarité continue de croître dans le pays. L’augmentation du nombre de personnes, notamment à la Soupe Populaire et à l’Echelle (permanence socio-alimentaire), deux entités sur les quatre que gère la Fondation, le démontre.

«C’est un constat amer mais cela souligne à quel point l’intervention de Mère Sofia de son vivant et ensuite par le biais de la Fondation est nécessaire», affirme le communiqué de la fondation présidée par la conseillère nationale socialiste Ada Marra.


Encadré

Mère Sofia est consacrée moniale orthodoxe et devient aumônière de rue en 1987. Jusqu’à sa mort, la «petite mère» parcourt les rues de Lausanne à la rencontre des rejetés de la société. Elle crée une série de structures dans la capitale vaudoise pour leur venir en aide. Après avoir été désignée comme l’une des cent femmes qui changent le monde par le magazine Marie-Claire, Mère Sofia reçoit le prix Adèle Duttweiler en 1995. Elle décède une année plus tard, à l’âge de 49 ans. (cath.ch-apic/com/rz)

Ada Marra s'est activement engagée pour la naturalisation facilitée (photo Maurice Page)
7 janvier 2016 | 17:38
par Raphaël Zbinden
Temps de lecture: env. 1 min.
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