Fête en l’honneur de Mère Chappuis et Père Blanchard

Jura: Deux ressortissants de Soyhières en cours de béatification

Delémont, 3 septembre 2003 (Apic) L’Association des Amis du Père Blanchard et de Mère Chappuis accueille des pèlerins de Kolbingen, dans le Würtemberg, dimanche à Undervelier. Messe bilingue et visites permettront de mieux connaître ces deux personnages illustres de Soyhières, qui sont en cours de béatification.

L’Association des Amis du Père Blanchard et de la Mère Chappuis avait organisé un pèlerinage à Kolbingen en juillet. Plus de soixante participants se sont rendus dans la cité allemande qui célébrait son 750ème anniversaire. L’échange se poursuit: dimanche 7 septembre, les pèlerins de Kolbingen viendront sur les traces du Père Blanchard et de la Mère Chappuis. Messe bilingue, visites d’Undervilier et de Soyhières permettront aux participants de se familiariser avec ces deux Jurassiens.

Le Père Blanchard et la Mère Marie de Sales Chappuis sont deux personnages illustres de Soyhières, morts en odeur de sainteté. Les démarches sont entreprises en vue de leurs Causes de béatification, par l’Association des Amis du Père Blanchard et de la Mère Chappuis, créée en septembre 2002 dans le contexte de la canonisation de Léonie Françoise de Sales Aviat. Leur entreprise bénéficie de l’appui de l’évêché: à la suite de la liste des saints du diocèse de Bâle dans la nouvelle brochure de présentation publiée à l’occasion du tout récent 175ème anniversaire du diocèse de Bâle, figurent les noms du Père Blanchard et de la Mère Chappuis au nombre des «procédures de béatification pas encore terminées de quelques chrétiens vénérés par de nombreux fidèles».

Exilé en Allemagne durant la Révolution française

Père Jean-Pierre Blanchard est né en 1762 à Undervelier. Devenu curé de Soyhières en 1817, il y repose dans la crypte depuis sa mort en 1824. Il a été ordonné prêtre en 1788. Suite aux troubles de la Révolution française qui a touché le Jura, il a dû s’exiler en Allemagne en 1792, où lui fut confiée la paroisse de Kolbingen. Aujourd’hui encore, les deux villages vénèrent sa mémoire. Le Père Blanchard avait préservé Kolbingen en se portant au-devant des armées françaises qui battaient en retraite après la campagne de Russie. Les ex-votos dans la crypte de l’église de Soyhières témoignent de ses nombreux bienfaits, de son vivant déjà. «S’il rentrait au presbytère sans bas ni chaussures, c’est qu’il avait croisé un nécessiteux», affirme-t-on encore aujourd’hui. (apic/sic/bb)

3 septembre 2003 | 00:00
par webmaster@kath.ch
Temps de lecture: env. 2 min.
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