La protection des mineurs doit être incorporée à la vie de l'Eglise

La protection des mineurs doit être incorporée «systématiquement» dans la vie de l’Eglise à l’échelle mondiale, a conclu la Commission pontificale pour la protection des mineurs, au terme de sa 11e assemblée plénière du 12 au 15 septembre 2019 au Vatican.

Chaque assemblée plénière débute par le témoignage d’une victime. Cette année, c’est un jeune Brésilien, abusé par des membres du clergé et par sa famille, qui a raconté son histoire. Durant les quatre jours, les membres de l’institution vaticane ont travaillé à renforcer les relations avec les différents dicastères, explique un communiqué diffusé le 16 septembre 2019. Et ce, afin de protéger les mineurs «à tous les niveaux à l’intérieur de l’Eglise».

Formations pour les conférences épiscopales

«Il y a un besoin constant que la culture et la mission en faveur de la protection des mineurs soit vue et perçue comme étant systématiquement incorporée dans la vie de l’Église au niveau mondial», peut-on lire. 

Pour répondre concrètement à ce défi, les membres de la commission continuent d’offrir des formations aux différentes conférences épiscopales dans le monde. Enfin, parmi les autres stratégies mises en place pour protéger les mineurs, figure le lancement de plateformes à travers lesquelles l’Eglise peut écouter la voix des victimes. Baptisés ‘Survivors Advisory’, des projets pilotes sont déjà expérimentés sur trois continents. (cath.ch/imedia/cg/gr)