Le cardinal Sandri dénonce des actes au profit des chrétiens d»«²Orient trop «rares»

Si beaucoup de discours ont été prononcés pour protéger la présence chrétienne au Moyen-Orient, «»³rares ont été les actes concrets au niveau de la politique internationale», s»«²est indigné le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales, le 14 novembre 2018.

Le cardinal s’exprimait lors de la réunion avec l’assemblée des patriarches et évêques catholiques du Liban, tenue à Bkerké (Liban). Il a également souligné le drame du déracinement des migrants et des réfugiés. Mais également celui de la guerre qui détruit des vies humaines, des écoles et des hôpitaux. Dans ce contexte de conflit, le Liban a accueilli depuis 5 ans plus d’un million de réfugiés et migrants, a expliqué le prélat, impliquant de fait le pays de manière décisive dans les récents drames du Proche-Orient, en particulier la guerre en Syrie.

Plusieurs hauts représentants des communautés chrétiennes locales étaient réunis à cette étape importante du voyage du cardinal-préfet au Liban à l’occasion du 50e anniversaire de la création de la Réunion des Å’uvres d’Aide aux Eglises Orientales (ROACO). En particulier le cardinal Béchara Boutros Raï, patriarche d’Antioche des Maronites ainsi que Ignace Yousef III, primat de l’Eglise catholique syriaque et Grégoire XX, patriarche de Cilicie des Arméniens. (cath.ch/imedia/pad/bh)