Le pape François au parlement européen en novembre 2014 | © Flickr/Martin Schulz/CC BY-NC-ND 2.0
Vatican

Le pape appelle à prier pour l'Europe

Au lendemain de la commémoration de la déclaration Schuman, du 9 mai 1950, en faveur de la création d’une communauté européenne du charbon et de l’acier, le pape François a prié pour que l’Europe puisse grandir «dans cette unité de fraternité». Dans son homélie, lors de sa messe du 10 mai 2020 à la Résidence Sainte-Marthe, le pontife a rappelé en outre que la prière est le premier devoir d’un évêque.

Ces jours-ci, deux commémorations ont eu lieu, a rappelé le pontife au début de cette messe. Celle de la fin de la Seconde Guerre Mondiale, il y a 75 ans le 8 mai 1945, et le 70e anniversaire de la déclaration de Robert Schuman du 9 mai 1950 qui a donné naissance à l’Union Européenne.  »Demandons au Seigneur que l’Europe puisse grandir unie dans cette unité de fraternité qui fait croître tous les peuples», a-t-il appelé. C’est la troisième fois en moins d’un mois que le pontife argentin prie pour l’Europe lors de sa messe quotidienne.

A l’issue de la prière du Regina Caeli du 10 mai 2020, le pape François a à nouveau prié pour que «la déclaration Schuman ne manque pas d’inspirer ceux qui ont la responsabilité de l’Union européenne». Il a souhaité que les dirigeants européens affrontent les conséquences sociales et économique liées au coronavirus «dans un esprit de concorde et de collaboration».

Le premier devoir de l’évêque est de prier

Dans son homélie de l’Evangile du jour où Jésus déclare qu’il est le chemin, la vérité et la vie (Jn 14, 1-12), le pape a relevé que Jésus ouvre «les portes de la toute-puissance de la prière». Le Christ explique qu’il peut tout en implorant la confiance du Père. Prier, c’est aller avec Jésus vers le Père, c’est lutter avec courage et franchise. La prière conduit l’Eglise, a poursuivi le pontife. Sans cette ascension vers le Père, l’Eglise ne peut survivre car c’est Dieu qui agit en son sein par l’action de l’Esprit saint. Les fidèles sont tout petits devant cette réalité. 

Parce qu’il est le chef de la communauté, «le premier devoir de l’évêque est de prier», a poursuivi le pape en s’appuyant sur les paroles de Pierre dans la première lecture (Ac 6, 1-17) : «nous resterons assidus à la prière et au service de la Parole». Il a déploré l’attitude de certains «bons évêques» affairés qui ne donnent pas à la prière la première place. Quand quelque chose prend plus de place que la prière» dans la vie d’un évêque, «cela ne va pas».

Dans ce passage des Actes des apôtres, Pierre a «inventé» les diacres a encore expliqué l’évêque de Rome. Pour prendre soin du peuple dont les apôtres n’avaient pas le temps de s’occuper, il choisit des hommes pour écouter les besoins et les problèmes des gens. En cela, les diacres sont les gardiens du service, a-t-il conclut. (cath.ch/imedia/cg/mp)  

Le pape François au parlement européen en novembre 2014 | © Flickr/Martin Schulz/CC BY-NC-ND 2.0
10 mai 2020 | 11:54
par I.MEDIA
Temps de lecture: env. 2 min.
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