Le Prix Humanisme chrétien décerné à l'auteur de «Dieu, l’entreprise, Google et moi»

Les membres du jury du Prix Humanisme chrétien ont décerné le prix 2019 au Français  Thomas Jauffret pour son ouvrage: Dieu, l’entreprise, Google et moi, paru aux éditions Salvator, à Paris. Il traite de la doctrine sociale de l’Eglise à l’ère numérique.

L’Académie d’Education et d’études Sociales (AES) en France et l’Association d’Education et d’Entraide Sociales (AEES) en Suisse décident d’attribuer chaque année un prix destiné à récompenser un ouvrage novateur et formateur, accessible au plus grand nombre et répondant aux valeurs de tradition sociale et d’humanisme chrétien que ces deux associations ont pour but de promouvoir.

A 40 ans tout juste, Thomas Jauffret, diplômé de l’Université Paris Dauphine, a déjà une expérience de banquier d’affaires, d’investisseur et d’entrepreneur. Cette expérience multiforme l’a conduit à se poser la question de la vocation profonde de l’entreprise, qu’il a pu explorer également à travers divers engagements (Zermatt Summit, Revue La Boussole), et à rechercher un approfondissement plus personnel de la doctrine sociale de l’Eglise.

L’émergence de nouveaux outils technologiques a provoqué dans le monde du travail un choc sans précédent depuis la révolution industrielle. Sur ce bouleversement qui secoue hommes et entreprises, la doctrine sociale de l’Eglise catholique et ses textes fondateurs (Rerum Novarum, Quadragesimo Anno...) ont-ils quelque chose à dire? Dirigeants et entrepreneurs chrétiens prennent-ils la mesure des mutations à venir? Faut-il craindre des manières d’agir ou des modèles économiques qui bousculent nos habitudes?

La doctrine sociale de l’Eglise, loin d’être dépassée

Pour Thomas Jauffret, il n’y a pas à céder à de telles frilosités. Car, loin d’être dépassée, la doctrine sociale de l’Eglise contient de précieux éléments pour accompagner cette révolution et répondre à ces défis inédits. Mieux, les nouveaux géants de la technologie mettent en place des organisations aux ressemblances parfois étonnantes avec des principes tels que les notions de bien commun ou de subsidiarité. Les chrétiens peuvent s’en inspirer et les «christianiser», pour éviter que ces structures ne soient sources de souffrance et de précarité, au service du seul profit.

Cet ouvrage est un appel, pour tous les chrétiens, à se saisir de cette révolution pour apporter leur contribution à la transformation du monde, en particulier celui du travail et de l’entreprise, estime le jury du Prix Humanisme Chrétien.  (cath.ch/com/be)

Dieu, l’entreprise, Google et moi, détail de couverture
3 juin 2019 | 16:50
par Jacques Berset
Temps de lecture: env. 2 min.
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