Les familles chrétiennes portent un témoignage d'espoir, rappelle le cardinal Parolin

Les familles chrétiennes portent un témoignage d’espoir face à une culture individualiste, a rappelé le cardinal secrétaire d»«²Etat, Pietro Parolin, le 15 septembre 2018 lors d»«²une intervention au 12e Congrès mondial sur la famille organisé à Chisinau, en Moldavie, a indiqué le Bureau de presse du Saint-Siège le 17 septembre.

Ce congrès mondial se déroulait du 14 au 16 septembre. Plusieurs personalités s’y sont rendues, notamment Olga Epifanova, vice-présidente de la Douma d’État de la Fédération de Russie ou Brian Brown, président de l‘International organisation for the family. En tout, plus de 2’000 personnes étaient réunies pour cette 12e édition, à Chisinau, en Moldavie.

Le Congrès mondial sur la famille est une réunion internationale lancée en 1997 par l»«²américain Allan Carlson. Ce congrès a l»«²objectif de promouvoir les valeurs chrétiennes de la famille à l»«²Ã©chelle planétaire en s»«²opposant notamment au mariage entre personnes de même sexe, à l»«²avortement ou encore à la pornographie. La dernière session avait eu lieu à Budapest en Hongrie, en mai 2017.

La famille source d’espoir

Par leur témoignage de l»«²Evangile et de l»«²amour de Dieu, les familles chrétiennes aident à transformer la culture individualiste, utilitariste et consumériste en une culture de la rencontre, a affirmé le «»²numéro deux»«² du Saint-Siège. En cela, elles sont une source d»«²espoir pour notre monde et peuvent aider le rêve de Dieu à se réaliser, a-t-il expliqué: rapprocher ses enfants et les faire grandir dans l’unité. Les familles doivent être un pont entre le monde et l»«²Eglise.

Il est crucial de noter les défis qui menacent l»«²institution du mariage, selon le cardinal secrétaire d»«²Etat. L»«²individualisme – qui jouit d»«²un grand prestige dans le monde des médias, de la finance et de la politique – représente ainsi un danger. Il affaiblit en effet les liens familiaux en finissant par considérer chaque membre de la famille comme une unité isolée. Trop souvent, a-t-il déploré, les politiques sociales sous-estiment la valeur de la famille et la relègue au rang des «institutions intermédiaires». (cagth.ch/imedia/pad/mp)