Messe du pape: l'évêché de Lausanne Genève et Fribourg devrait éviter la faillite

Deux mois après la visite du pape, l’évêché de Lausanne Genève et Fribourg devrait échapper à la «faillite». Environ 1,5 des 2 millions de francs qu’a coûté la messe de Palexpo ont afflué sous forme de dons privés ou institutionnels.

«J’ai le sentiment qu’on va y arriver». Le coût de cette messe historique continue de donner des sueurs froides à l’économe diocésain, mais Jean-Baptiste Henry de Diesbach est confiant: «l’évêché ne devra pas faire face à un défaut de paiement».

La générosité des fidèles a permis de rassembler 1,458 million de francs, indique le Service diocésain de la communication, le 24 août 2018. Le bilan n’est pas encore définitif. «Des factures continuent d’arriver et nous comptons encore sur d’autres dons d’institutions catholiques», confie l’économe diocésain. Mais les grandes lignes du budget sont connues. «Il ne devrait pas y avoir de surprises».

De 5 à 50’000 francs

Les dons reçus à l’évêché proviennent pour moitié de privés et pour moitié d’institutions ecclésiales. «Les fidèles se sont montrés très généreux. Nous avons reçu de petites oboles de cinq francs et des dons allant quelques fois jusqu’à 50’000 francs». Une générosité de tous qui suscite la «vive reconnaissance» de l’évêque diocésain, Mgr Charles Morerod.

Mais tout n’est pas fait. Il reste encore 500’000 francs à trouver. «Nous attendons encore une réponse de certaines paroisses et de quelques contacts institutionnels – dans certains cas, c’est quasiment acquis», précise Jean-Baptiste Henry de Diesbach, qui souhaite que cette visite du pape ne laisse pas «un mauvais souvenir» dans les comptes de l’évêché.

Les Corporations et Fédérations cantonales, sollicitées par la Conférence centrale catholique romaine de Suisse, ont assuré une couverture de déficit de 250’000 francs. Elle n’a pas encore été versée. Et Jean-Baptiste Henry de Diesbach espère qu’elle ne le sera jamais. «La générosité des institutions, dont nous attendons encore la réponse, pourrait suffire».

Le fin mot de l’histoire sera connu dans «deux ou trois mois», le temps que l’économe diocésain estime nécessaire avant d’être en mesure de fournir un bilan définitif de cette messe hors du commun qui a réuni 37’000 personnes à Palexpo le 21 juin dernier. (cath.ch/com/pp)

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