Mouvements populaires: La migration doit devenir un choix et non plus une nécessité

La troisième rencontre internationale des Mouvements populaires a débuté le 2 novembre 2016 au Vatican. Cet événement, intitulé ›Les trois T: Travail, Toit, Terre, prendre soin de la nature, des migrants et réfugiés’ s’achèvera le 5 novembre avec une audience du pape François.

200 membres de 65 pays participent à ce rassemblement pour échanger autour du thème de la justice sociale et de l’attention portée aux populations marginalisées, en particulier les migrants.

«La réflexion autour de ce thème vise un seul but: faire en sorte que la migration devienne un choix et non plus une nécessité», a assuré Mgr Silvano Tomasi, secrétaire délégué du Conseil pontifical Justice et paix.

Le prélat a ainsi expliqué que cette initiative visait à promouvoir le respect envers les populations migrantes mais aussi envers les populations hôtes. «Il est important de prendre en compte le droit des nations à régir l’accès à leur territoire mais en prenant en considération le droit fondamental des populations migrantes». La question primordiale reste de savoir «pourquoi doivent-ils fuir leur pays et rejoindre l’Europe au risque d’être expulsés».

Des propos qui font écho à ceux prononcés par le pape François le 1er novembre. Dans l’avion qui le ramenait de Suède, le pontife a en effet estimé qu’on «ne peut pas fermer le cœur à un réfugié», mais que les gouvernants devaient être aussi prudents pour une bonne intégration. «Ils doivent être très ouverts à recevoir, mais ils doivent aussi faire le calcul de savoir comment les recevoir», a-t-il déclaré.

Les deux précédentes éditions se sont déroulées à Rome et à Santa Cruz de la Sierra , en Bolivie. (cath.ch-apic/imedia/mp)