Le pape prie pour les victimes de l'attentat en Egypte

A son arrivé à la cathédrale de Gênes, où il est en visite pastorale le 27 mai, le pape François a demandé un moment de prière et de recueillement pour les victimes de l’attentat contre les chrétiens qui a fait au moins 29 morts la veille en Egypte. Les martyrs sont plus nombreux aujourd’hui qu’aux temps antiques, a-t-il souligné.

Un télégramme exprimant les condoléances du pape François après un attentat survenu en Egypte le 26 mai 2017 a été envoyé le jour-même par le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’Etat du Saint-Siège, à Abdel Fattah Al-Sissi, président de la République d’Egypte, a informé le Vatican. Au moins 29 chrétiens coptes sont décédés lors de cette attaque.

Le pontife est profondément attristé d’apprendre cette attaque barbare, la perte tragique de vies et les blessures causées par cette acte insensé de haine, assure le cardinal Parolin dans ce message. Le pontife recommande à Dieu les âmes de toutes les victimes, en particulier celles des enfants décédés, poursuit-il.

Le successeur de Pierre promet son intercession continue pour la paix et la réconciliation à-travers le pays, écrit encore le cardinal Parolin. Tout en assurant les victimes et les familles en deuil de ses ardentes prières.

Une attaque barbare

Dans la matinée du 26 mai, lendemain de la fête de l’Ascension, des hommes armés ont ouvert le feu sur les occupants de deux bus et d’une camionnette, qui se dirigeaient vers un monastère. Une soixantaine de personnes, dont près de 40 enfants, étaient à bord. 29 chrétiens coptes sont décédés lors de cet attentat survenu à environ 200km du Caire, la capitale.  En fin de journée, l’attentat n’était toujours pas revendiqué.

La communauté copte égyptienne, très majoritairement orthodoxe, représente environ 10% de la population totale du pays. Elle a été la cible de plusieurs attentats terroristes au cours des ces dernières années. Notamment le 9 avril dernier, jour du dimanche des Rameaux, avec un double attentat qui avait fait 45 morts.

Malgré cela, le pape François avait décidé de maintenir son déplacement dans ce pays, prévu deux semaines plus tard, les 28 et 29 avril. Il aurait abordé la question de la protection des chrétiens lors de ses échanges en tête-à-tête avec le président Al-Sissi. (cath.ch/imedia/xln/mp)