Pax Christi: Le traité d’interdiction des armes nucléaires, «un grand pas pour l'humanité»

Le traité d’interdiction des armes nucléaires, adopté par l’Assemblée Générale des Nations-Unies le 7 juillet 2017, représente une avancée considérable pour notre société, affirme Pax Christi France. Le mouvement chrétien pour la paix se réjouit de ce que 122 Etats sur les 193 représentés à l’ONU aient signé ce traité.

C’est l’affirmation qu’un bon nombre de populations rejettent l’armement nucléaire, nonobstant l’argument avancé par ceux qui refusent le traité du fait qu’en raison des risques actuels de prolifération l’arme nucléaire est encore un passage obligé pour la sécurité et la stabilité internationale, affirme Pax Christi France. Qui souligne que «l’on ne construit pas la paix en promouvant une arme dont le pouvoir de destruction est incommensurable».

Pour un désarmement nucléaire total

Il est de la responsabilité des pays qui la possèdent de manifester clairement leur volonté d’aller vers le désarmement nucléaire total dans les meilleurs délais, en accueillant favorablement ce traité, étape significative et concrète en direction de ce désarmement. Pour Pax Christi France, «le maintien de l’armement nucléaire entretient la prolifération de l’armement nucléaire et compromet ainsi largement la sécurité de tous».

Ce traité en appelle à une stratégie de désarmement raisonnée dans laquelle on n’avancera qu’en proscrivant l’arme fatale et en posant ensemble les éléments de relations internationales pacifiées et harmonieuses, peut-on encore lire dans le communiqué publié le 11 juillet 2017 sous la signature de Mgr Marc Stenger, évêque de Troyes et président de Pax Christi France, de Catherine Billet, déléguée générale, et de Dominique Lang, aumônier national. (cath.ch/com/be)

 

11 juillet 2017 | 17:52
par Jacques Berset
Temps de lecture: env. 1 min.
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