Pour le porte-parole de Fratello, François Le Forestier, la motivation de certaines de la rue est de rencontrer le Saint-Père ou simplement de venir à Rome pour la première fois. | ©  fratello2016.org
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Le pèlerinage Fratello présenté par son porte-parole

Plusieurs milliers de personnes issues de la rue ou en situation précaire seront accueillies par le pape François au Vatican du 11 au 13 novembre 2016. Lancé à l’origine par des associations françaises regroupées sous l’égide de Fratello (frère, en italien), ce pèlerinage devrait rassembler à Rome quelque 6’000 personnes ›fragiles’ ainsi que leurs accompagnateurs venus de toute l’Europe. François Le Forestier, porte-parole de Fratello, présente cet évènement.

Comment le mouvement Fratello a vu le jour?

Fratello est né en janvier 2016 après que le pape François a accepté l’appel d’Etienne Villemain, fondateur de l’association Lazare, désireux d’organiser un jubilé pour les personnes de la rue. Rappelons que l’association accueille, dans des colocations en France, des personnes en grande précarité et sans logement, vivant avec de jeunes volontaires catholiques. Fratello porte donc l’organisation de ce jubilé qui va rassembler des personnes, des paroisses et des associations issues de vingt pays européens.

Quels vont être les temps forts de ce jubilé?

Un premier évènement marquera notre pèlerinage: le 11 novembre au matin, nous serons accueillis dans la salle Paul VI au Vatican par le pape François avant qu’il nous délivre une catéchèse. Dans un deuxième temps, une procession mariale sera organisée autour de la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs le 12 novembre. Il s’agit là d’un temps où les personnes désireuses de se confesser pourront le faire. Et enfin, dernier temps fort: une messe sera célébrée le 13 novembre sur la place Saint-Pierre par le Souverain pontife.

Quelles sont les attentes des personnes issues de la rue ou en situation précaire qui participent au jubilé?

Elles sont variées. Si certaines personnes admettent ne pas savoir ce qu’est la miséricorde, en revanche elles connaissent la misère. Et lorsque nous échangeons avec elles, nous nous rendons donc compte qu’elles ont en réalité une connaissance aigüe de la miséricorde, dans la mesure où elles ont vécu des choses difficiles. Pour d’autres, la motivation première est de rencontrer le Saint-Père ou simplement de venir à Rome pour la première fois. D’autres encore ont le désir de vivre un pèlerinage avec des personnes qui connaissent les mêmes souffrances qu’eux. (cath.ch/imedia/mfa/gr)

Pour le porte-parole de Fratello, François Le Forestier, la motivation de certaines de la rue est de rencontrer le Saint-Père ou simplement de venir à Rome pour la première fois. | © fratello2016.org
27 septembre 2016 | 15:47
par Grégory Roth
Temps de lecture: env. 1 min.
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