Luanda, capitale de l'Angola (Photo: Flickr/David Stanley/CC BY 2.0)
International

Pléthore de sectes en Angola, le parlement révise la loi sur la liberté religieuse

L’Assemblée nationale d’Angola a recommandé au gouvernement de réviser la loi sur la liberté religieuse, pour mieux l’adapter à la réalité du pays, et régler la question des confessions religieuses.

Selon certaines sources, il y aurait quelque 1’200 sectes illégales en Angola.

Lors d’un débat portant sur la laïcité de l’Etat, la liberté religieuse, le respect de la loi et des droits fondamentaux en Angola, en fin de semaine dernière, le Parlement a souligné la nécessité pour l’Etat de contrôler les lieux de culte, rapporte l’Agence de presse angolaise ANGOP.

Rendre plus efficaces les mécanismes de contrôle des religions

Pour les parlementaires angolais, l’Etat doit aussi créer un Institut national des affaires religieuses (INAR), afin de rendre plus efficaces les mécanismes de contrôle des Eglises. Cet institut devrait être doté de tous les moyens nécessaires pour mener une étude scientifique sur le phénomène religieux et élaborer un plan de mise à jour des données sur le nombre des confessions religieuses dans le pays.

D’après les statistiques à disposition du Parlement, il y a quelque 826 sectes religieuses non reconnues dans le pays, dont 721 à  Luanda, la capitale. (cath.ch/angop/ibc/be)

 

Luanda, capitale de l'Angola
1 mars 2017 | 09:09
par Jacques Berset
Temps de lecture: env. 1 min.
Partagez!