Rome: Jean Paul II avait laissé un dernier manuscrit sur la Miséricorde divine

La «révélation» de Benoît XVI sur l’un de ses derniers textes

Rome, 26 mars 2006 (Apic) Benoît XVI a confirmé dans la matinée du 26 mars que son prédécesseur avait laissé un manuscrit en vue d’une rencontre avec les fidèles le 3 avril 2005, dimanche de la Miséricorde divine. Le «dernier manuscrit» de Jean-Paul II sur la miséricorde, qu’il n’a jamais pu lire, est «comme un testament». Cette lettre avait été publiée par «L’Osservatore Romano» en avril 2005.

Le pape, prononçant son homélie à l’attention des paroissiens de l’église de Tor Tre Teste dans le diocèse de Rome, appelée «Dieu, Père miséricordieux», a lu la note de Jean Paul II sur la miséricorde, tenue secrète jusqu’alors.

«Méditant sur la miséricorde du Seigneur, qui s’est révélée de façon totale et définitive dans le mystère de la croix, me revient à l’esprit le texte que Jean Paul II avait préparé pour un rendez-vous avec les fidèles le dimanche 3 avril, dimanche ’in albis’ de l’année dernière», a expliqué Benoît XVI aux nombreux fidèles romains qui assistaient à la messe qu’il célébrait, en tant qu’évêque de Rome, dans la paroisse ’Dieu, Père miséricordieux’.

Il «nous a justement laissés à la veille de ce jour, le samedi 2 avril, nous nous en souvenons tous, et pour cela, il ne pouvait plus prononcer ces mots, qu’il me plait de vous proposer maintenant, chers frères et soeurs», a poursuivi le pape.

Lettre à l’humanité

Jean Paul II avait ainsi écrit «à l’humanité, qui parfois semble perdue et dominée par le pouvoir du mal, de l’égoïsme et de la peur, le Seigneur ressuscité offre en don son amour qui pardonne, réconcilie et ouvre l’âme à l’espérance», a confié Benoît XVI, lisant la note de son prédécesseur. «C’est un amour qui convertit le coeur et donne la paix».

«Le pape ajoutait dans ce dernier manuscrit, qui est comme un testament, combien le monde a besoin de comprendre et d’accueillir la Miséricorde divine «, a conclu Benoît XVI. «Comprendre et accueillir l’amour miséricordieux de Dieu, que cela soit votre engagement surtout au sein des familles et auprès de tous les habitants de ce quartier !», a-t-il alors lancé aux fidèles.

Il avait auparavant souligné que c’était Jean-Paul II qui avait souhaité consacrer cette nouvelle église de Rome à Dieu le père miséricordieux, en souvenir du «Grand Jubilé de l’an 2000», afin qu’elle souligne «de façon efficace la signification de cet événement». (apic/imedia/ar/pr)

26 mars 2006 | 00:00
par webmaster@kath.ch
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