Rome: les ossements retrouvés à la nonciature auraient au moins un siècle     

Les premières études sur les ossements retrouvés sur le terrain de la nonciature apostolique en Italie auraient au moins une centaine d’années, ont rapporté le 21 novembre 2018 les médias italiens.

Quelques fragments d’ossements humains ont été retrouvés dans un local annexe de la représentation du Saint-Siège auprès de la République italienne, à Rome, avait annoncé un communiqué du Vatican le 30 octobre 2018. La justice avait aussitôt été prévenue et des analyses sur les restes humains sont en cours.

Si les autorités soutiennent n’avoir encore aucun résultat de la datation des ossements, les médias italiens affirment que des premiers examens ont démontré que les ossements avaient plus d’une centaine d’années. Une datation au carbone 14, plus précise, devrait être prochainement réalisée. Quant à un test ADN, il serait selon le quotidien italien La Stampa difficile à réaliser, en raison de la dégradation des restes humains.

Aucun lien avec Emanuela Orlandi

Si ces informations s’avèrent exactes, elles permettront d’exclure la piste d’Emanuela Orlandi. Cette jeune Italienne, fille d’un employé de la Préfecture de la Maison pontificale et citoyenne du Vatican, avait mystérieusement disparu en 1983 à Rome, à l’âge de 15 ans. Jamais élucidée, cette affaire passionne toujours l’Italie, notamment en raison du lien de la jeune fille avec le petit Etat enclavé. Implication de la mafia, affaires concernant la ‘banque du Vatican’ ou encore tentative d’assassinat contre Jean Paul II, les rumeurs sont nombreuses autour de l’affaire.

Le 7 novembre 2018, le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’Etat du Saint-Siège, avait déjà affirmé que pour le moment «aucun lien» ne pouvait être fait entre la jeune femme et la découverte à la nonciature. (cath.ch/imedia/xln/rz)

22 novembre 2018 | 12:05
par Raphaël Zbinden
Temps de lecture: env. 1 min.
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