Sion: Messe chrismale, «célébration de l’espérance» (170492)

Le diocèse réuni autour du cardinal Schwery

Sion, 17avril(APIC) Nombreux étaient les fidèles Jeudi saint à participer

à la cathédrale de Sion à la traditionnelle messe chrismale présidée par le

cardinal Henri Schwery. L’occasion pour l’évêque de Sion de rappeler le

sens de cette eucharistie et d’exhorter chacun, en ce temps de Pâques, à

l’espérance, à «percevoir les braises de la miséricorde de Dieu sous la

cendre d’aujourd’hui».

Outre la bénédiction des saintes huiles, la célébration a vu quatre séminaristes bas-valaisans demander leur admission comme candidats au sacerdoce. L’évêque de Sion a encore remis aux délégués des quinze «montées vers

Pâques» qui ont débuté le même jour dans le diocèse un message de salutation et d’encouragement.

Quatre candidats au sacerdoce

La cathédrale de Sion avait des allures de fête en ce jeudi de la Semaine sainte: le cardinal Schwery était entouré des chanoines de la cathédrale, dont le vicaire général, le chanoine Norbert Brunner, des doyens, des

délégués des douze décanats et des prêtres de la ville. L’office pontifical

était animé par la Schola de Sion. Le cardinal a ratifié à cette occasion

la démarche de quatre séminaristes venus demander leur admission comme candidats au sacerdoce. Il s’agissait de Raphaël Devanthéry, de Monthey; Pierre-André Perrin, de Veyras; Jean-Michel Moix, de Praz-Jean; Jean-Marie Savioz, de La Luette. Mgr Schwery reconnaissait ainsi, au nom de l’Eglise, le

parcours accompli au séminaire et invitait chacun à poursuivre sa formation

jusqu’au sacerdoce. Il a ensuite béni l’huile des catéchumènes, l’huile des

malades et le Saint Chrême, signes de la grâce de Dieu reçue dans les sacrements.

La braise qui couve sous la cendre: l’image est parlante. Elle a servi

de fil rouge à l’évêque pour rappeler à chacun, aux jeunes en particulier,

sa responsabilité de chrétien dans une Eglise qui se veut signe d’espérance

sur la route des hommes. Le Jeudi saint, «célébration de l’espérance» qui

rejoint «l’envie et le goût de vivre» de chacun. Des jeunes aussi, appelés

à «emporter d’ici quelques braises pour allumer un feu dans vos milieux de

loisirs, de famille, d’étude ou de travail». Pour dire à tous que «le sexe

peut humilier et que l’amour fait grandir, que la violence dégrade et détruit alors que la justice construit, que la drogue peut tuer alors que la

foi fait vivre». Pour dire un Dieu vivant, qui n’a rien à voir avec une

idéologie ou une histoire lointaine, un Dieu qui s’est fait eucharistie et

dont les chrétiens sont les membres. (apic/id/cor/be)

17 avril 1992 | 00:00
par webmaster@kath.ch
Temps de lecture : env. 2  min.
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