Ingenbohl: Excuses des religieuses pour les abus commis entre 1928 et 1970

Soupçons d’abus sexuels pas confirmés

Ingenbohl SZ, 23 janvier 2013 (Apic) Les Sœurs d’Ingenbohl ont présenté le 23 janvier 2013 leurs excuses pour les pratiques inadaptées et les violences commises dans leurs établissements entre 1928 et 1970. Elles reconnaissent que des religieuses de leur communauté ont causé systématiquement des souffrances à des enfants placés dans leurs institutions, en partie aussi pour des raisons de surmenage.

Les soeurs ont présenté mercredi 23 janvier un rapport de la commission d’experts indépendants mandatée par leur ordre.

Les soupçons d’abus sexuels n’ont pas été confirmés, et le rapport contredit des rumeurs selon lesquelles il y aurait eu des cas de décès inexpliqués, selon le président de la commission d’experts Magnus Küng, avocat à Wettingen.

Les religieuses ont réagi avec «tristesse» et «regret»

Les experts ont examiné surtout la situation dans deux institutions dans le canton de Lucerne, le centre de pédagogie curative de Hohenrain et le foyer de Rathausen. Ils estiment cependant que ce qui a été mis en lumière dans ces deux institutions vaut pour tous les autres qui ont été dirigées en Suisse par les Sœurs d’Ingenbohl.

Les religieuses ont réagi avec «tristesse» et «regret» en apprenant que certaines de leurs consoeurs avaient agi «de façon inappropriée dans des cas isolés» dans leurs maisons d’éducation.

Sœur Marie-Marthe Schönenberger, supérieure provinciale de l’Institut d’Ingenbohl à Brunnen, a déclaré avoir été choquée quand elle a entendu parler des cas d’abus qui se sont passés dans le foyer de Rathausen, dans le canton de Lucerne. Le rapport est un «mémorial» et devrait aussi servir à la prévention, estime-t-elle. (apic/com/be)

23 janvier 2013 | 17:20
par webmaster@kath.ch
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