Sri Lanka: Les salésiens aident les victimes du tourisme sexuel

Colombo, 9 octobre 2000 (APIC) Au Sri Lanka, l’une des destinations du tourisme sexuel pour l’Occident, les salésiens de Don Bosco sont engagés depuis des années dans la récupération d’enfants victimes d’abus liés au tourisme sexuel.

«Les abus sexuels commis sur des enfants sont une perversion et ils infligent à leur personnalité un dommage difficilement réparable», s’insurge don Juan Edmundo Vecchi, recteur majeur des Salésiens, qui dénonce un scandale qui se répète, avec des mineurs victimes d’abus sexuels, y compris en réseaux de commerce international sur Internet et sur vidéocassettes.

Un phénomène tellement grave qu’il incite le recteur majeur à dire que «l’exploitation sexuelle des enfants et le tourisme sexuel honteux restent l’une des questions à résoudre du nouveau millénaire». Du moins sur le plan éducatif, «celui sur lequel se joue la qualité des hommes et des femmes des prochaines décennies», souligne-t-il.

Au Sri Lanka, le «Don Bosco Negombo» continue l’oeuvre de prévention et de reclassement des enfants victimes des abus sexuels. Déjà chez 736 d’entre eux qui ont suivi le processus de reclassement, les résultats sont positifs. 66’304 jeunes ont été contactés à travers des interviews, des séminaires, des activités sportives, culturelles et d’autres programmes de prévention; 600 jeunes sont accueillis dans les écoles de soutien; et déjà 230 représentations ont été organisées pour illustrer la situation et les risques du sida.

Pour Don Vecchi, l’un des signes d’amitié envers le tiers-monde, et le Sri Lanka en particulier, de la part des pays riches, pourrait être une prise de conscience croissante du devoir «de refuser le tourisme sexuel». Un objectif à portée de main pour des initiatives concertées même entre Instituts religieux qui se consacrent à l’éducation des jeunes garçons et des jeunes filles, dit-il. (apic/cip/pr)

9 octobre 2000 | 00:00
par webmaster@kath.ch
Temps de lecture: env. 1 min.
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