L’ETH Zurich contredit les juges
Zoug, 25 octobre 2011 (Apic) Un bruit nocturne peut réveiller une personne déjà à partir de 30 décibels, révèle une étude de l’ETH Zürich, alors qu’en octobre 2010 le Tribunal administratif de Zurich avait placé le seuil de nuisance sonore à 60 décibels. L’étude indique aussi qu’un bruit nocturne de cloche double les réactions de réveil dans un rayon de 200 m, a rapporté le 25 octobre 2011 l’association « IG Stiller », qui lutte pour l’interdiction des carillons de 22 h à 7 h.
L’étude intitulée « An event-related analysis of awakening reactions due to nocturnal church bell noise » (« Une analyse des réactions de réveil dues au bruit nocturne des cloches des églises ») de l’ETH Zurich a été publié dans la revue scientifique « Science of the Total Environment ». Elle a été commandée par Samuel Büechi, un responsable de « IG Stiller », et a été financée par l’Office fédéral de l’environnement.
« Nous possédons désormais la preuve scientifique des nuisances nocturnes des cloches », s’est réjouie l’association « IG Stiller », qui espère que cette étude facilitera sa lutte.
En octobre 2010, le Tribunal administratif de Zurich avait débouté des habitants d’Affoltern am Albis qui se plaignaient du bruit des cloches durant la nuit. La cour avait décidé que les plaintes pour un tel motif ne seraient prises en compte qu’à partir de 60 décibels. Les juges zurichois s’étaient basés sur une décision du Tribunal fédéral concernant les sonneries matinales de l’église réformée de Bubikon (ZH). (apic/com/job/nd)
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