Petite révolution chez les Windsor
Perth, 28 octobre 2011 (Apic) Les 16 pays membres du Commonwealth ont approuvé, le 28 octobre 2011, un changement de règles historiques de succession au trône d’Angleterre, mettant fin à la primauté de l’héritier mâle. De plus, le ou la monarque pourra épouser un ou une catholique, sans avoir à renoncer à sa fonction.
« Nous allons mettre fin à la primauté masculine de manière à ce que l’ordre de succession soit déterminé simplement par l’ordre de naissance », a déclaré le premier ministre britannique David Cameron. Cet accord « historique » est soutenu par les 16 pays membres du Commonwealth, dont la reine Elizabeth II est le chef d’Etat.
Les changements, qui doivent être approuvés officiellement par chacun de ces 16 pays, vont mettre fin à des règles « qui n’ont plus aucun sens », a ajouté le premier ministre lors d’une conférence de presse à Perth, dans le sud-ouest de l’Australie, où se déroule la 21e réunion des nations du Commonwealth.
Ainsi, le premier enfant du prince William et de son épouse Catherine pourrait hériter du trône, quel que soit son sexe. « Si le duc et la duchesse de Cambridge devaient avoir une petite fille, cette petite fille deviendrait notre reine », a précisé le chef du gouvernement britannique. Elizabeth II a été couronnée en juin 1953 parce qu’elle n’avait pas de frère.
En outre, le ou la souverain/e pourra épouser une ou un catholique, sans perdre son rang. « Nous avons décidé d’effacer la règle qui dit que celui/celle qui épouse un/une catholique ne peut pas devenir monarque », a ajouté David Cameron, évoquant une loi qui date de 1701. Le roi ou la reine devra cependant rester protestant puisqu’il ou elle est le chef de l’Eglise anglicane.
« Mais il est injuste que le monarque ou l’héritier du trône ne puisse pas épouser un ou une catholique puisqu’il peut déjà épouser quelqu’un d’une autre religion », a-t-il précisé. (apic/ag/nd)
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