Il fête les 30 ans de «Familiaris consortio»

Rome: Le Conseil pontifical pour la famille en assemblée plénière au Vatican

Rome, 29 novembre 2011 (Apic) L’assemblée plénière du Conseil pontifical pour la famille a lieu au Vatican du 29 novembre au 1er décembre 2011. Elle marque les 30 ans de l’Exhortation apostolique « Familiaris consortio » et de la création de ce dicastère. La prochaine Rencontre mondiale des familles et le futur synode consacré à la nouvelle évangélisation seront au centre des réflexions.

Les membres et consulteurs du dicastère se pencheront sur l’actualité de « Familiaris consortio » (22 novembre 1981), dans laquelle Jean-Paul II avait défini les principales orientations, droits et devoirs de la famille chrétienne. Le pape y insistait sur l’importance d’une formation permanente à la vie conjugale et de famille, ainsi que sur sa dimension missionnaire.

Les interventions et tables rondes feront le point sur l’expérience de la famille dans les Eglises locales et dans la société actuelle. Plusieurs cardinaux seront présents, dont Peter Turkson, président du Conseil pontifical Justice et Paix, Dionigi Tettamanzi, ancien archevêque de Milan, et André Vingt-Trois, archevêque de Paris.

Cette réunion sera aussi l’occasion de réfléchir sur deux événements concernant directement la famille, programmés en 2012: la Rencontre mondiale des familles à la fin du mois de mai, à Milan, et le Synode pour la nouvelle évangélisation, au mois d’octobre prochain au Vatican.

Mariages non valides

Dans une interview sur les ondes de Radio Vatican, le 28 novembre, le cardinal Ennio Antonelli, président du Conseil pontifical pour la famille, a rappelé que la famille proposée par l’Eglise est « l’union stable entre un homme et une femme, ouverts à la vie nouvelle et ouverts aux enfants ».

Quelques jours plus tôt, dans une interview accordée à l’agence de l’épiscopat italien Sir, il a mis en doute la validité de nombreux mariages célébrés à l’Eglise. « Maintenant que la vision chrétienne du mariage – avec ses valeurs d’humilité, de fidélité, d’indissolubilité, d’ouverture à la vie – n’est plus partagée dans la société civile, on ne peut plus présumer de la validité du mariage célébré à l’Eglise », avait alors déclaré le haut prélat. Le cardinal Antonelli avait également fait référence à des propos analogues de Benoît XVI contenus dans le livre « Lumière du monde ». (apic/imedia/mm/nd)

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