Le diplomate Bruno Joubert bientôt à Rome?
Rome, 4 janvier 2012 (Apic) Selon plusieurs sources, dont le quotidien français « Les Echos », le nouvel ambassadeur de France près le Saint-Siège devait être nommé lors du Conseil des ministres du 4 janvier 2012. Il s’agirait de Bruno Joubert, actuellement ambassadeur de France au Maroc. La nomination du remplaçant de Stanislas de Laboulaye doit obligatoirement recevoir l’agrément du Saint-Siège.
Proche du président de la République Nicolas Sarkozy, Bruno Joubert aurait été préféré par l’Elysée aux deux candidats du Quai d’Orsay, René Roudaut, ambassadeur à Budapest (Hongrie) et Bertrand Besancenot, ambassadeur à Riyad (Arabie Saoudite). C’est du moins ce qu’ont indiqué des spécialistes du Vatican et de la France.
Peu après la tenue du Conseil des ministres, le 4 janvier à Paris, des sources ont indiqué que rien n’avait été décidé et que, de toute façon, la nomination du nouvel ambassadeur devait recevoir l’agrément du Saint-Siège.
Diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris et de l’Ecole nationale d’administration, Bruno Joubert, 61 ans, a d’abord travaillé dans les représentations françaises à Washington et auprès de l’Union européenne à Bruxelles. Après un retour au siège du ministère des Affaires étrangères à Paris dans les années 1990, il est nommé ambassadeur, représentant permanent de la France auprès de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, à Vienne (Autriche).
Il devient spécialiste de l’Afrique avant d’être nommé en octobre 2009 ambassadeur de France au Maroc. Bruno Joubert quitterait donc son poste à Rabat un peu plus de deux ans après sa nomination.
Sa candidature à Rome doit encore être soumise au Saint-Siège, qui effectuera un certain nombre d’enquêtes auprès des nonces apostoliques des différents pays où le diplomate français a été en poste.
Ayant atteint l’âge de la retraite (65 ans), Stanislas Lefebvre de Laboulaye quittera ses fonctions après avoir passé trois ans comme représentant de la France auprès du Saint-Siège. Son mandat a notamment été marqué par la seconde visite de Nicolas Sarkozy au Vatican, en octobre 2010, et celle du Premier ministre François Fillon, un an plus tôt.
Stanislas Lefebvre de Laboulaye, marié et père de quatre enfants, avait présenté ses lettres de créance à Benoît XVI en janvier 2009. Sa nomination à la Villa Bonaparte était intervenue après plusieurs mois d’atermoiements, un précédent candidat n’ayant pas reçu l’agrément de la secrétairerie d’Etat du Saint-Siège. (apic/imedia/cp/nd)
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