Vatican: Le Saint-Siège dément l’implication de proches du pape dans les ’Vatileaks’

Informations mensongères d’un quotidien italien et allemand

Rome, 23 juillet 2012 (Apic) Le Saint-Siège a démenti, le 23 juillet, toute implication du cardinal Paolo Sardi, de Mgr Josef Clemens, ainsi que de Madame Ingrid Stampa dans l’affaire des ’Vatileaks’. Le quotidien italien «La Repubblica», le 23 juillet, et le quotidien allemand «Die Welt», la semaine précédente, avaient désigné les trois proches du pape comme complices du majordome Gabriele.

«Le fait d’avoir été entendu par une commission au cours de l’enquête ne signifie aucunement que l’on est considéré comme suspect. Il est très grave de jeter de tels soupçons sur des personnes dignes de respect, qui ont effectué avec dévotion de nombreuses années de service consacré au pape», affirme le Père Lombardi, directeur du bureau de presse du Saint-Siège. C’est ainsi qu’il dénonce l’article paru le matin même dans «La Repubblica», l’un des quotidiens les plus diffusés en Italie, mettant en cause trois proches du pape.

Pas de mises à l’écart

Le Père Lombardi souligne que l’accusation reposait sur un article signé par Paul Badde pour le quotidien allemand «Die Welt», la semaine précédente. Cet article a été repris presque littéralement par le journaliste de «La Repubblica».

Le Père Lombardi a également démenti l’éloignement de leurs charges des personnes évoquées par le journal. Le ›porte-parole’ du Vatican a rappelé que le cardinal Sardi avait terminé son service à la Secrétairerie d’Etat lorsqu’il était arrivé à l’âge de 75 ans et que les deux autres personnes mises en cause travaillaient toujours à l’intérieur de la curie.

La mesure est désormais comble

Le père jésuite a souligné que la couverture faite par «La Repubblica» des évènements de ces derniers mois avait été caractérisée par «des interventions nécessitant à de nombreuses reprises des démentis officiels». Rappelant plusieurs informations du quotidien, qu’il qualifie de «fausses ou d’absolument inexistantes», le Père Lombardi a assuré que la mesure était désormais comble.

«Sur un sujet aussi complexe et délicat, il me semble que les lecteurs de l’un des quotidiens italiens les plus diffusés méritent un tout autre respect de la correction et de la déontologie de l’information», a-t-il conclu.

Réprobation de la Secrétairerie d’Etat

La Secrétairerie d’Etat a également dénoncé, le 23 juillet, les informations publiées dans la presse italienne et allemande, «qui insinuent de graves soupçons de complicité de la part de quelques proches du Saint Père». Le fait que les résultats de l’enquête n’aient pas encore été rendus publics «ne légitime d’aucune façon la diffusion d’interprétations et de thèses non fondées et fausses», affirme le communiqué. (apic/imedia/mm/rz)

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