L’archidiocèse veut y mettre bon ordre
Dakar, 4 novembre 2012 (Apic) L’archidiocèse de Dakar a posé le 3 novembre 2012 les jalons d’une coordination diocésaine des présentateurs des émissions religieuses catholiques sur les nombreuses chaînes de télévision et radio de la capitale sénégalaise. L’objectif est de « corriger les manquements » notés dans la communication religieuse et dans la diffusion du message de l’Eglise.
Dans ce cadre, le Service diocésain de l’information et de la communication (SEDICOM) de l’archidiocèse, a organisé pour la première fois une journée de rencontre avec la trentaine de présentateurs d’émissions religieuses catholiques, et producteurs de bulletins paroissiaux. A l’issue de cette journée, ils ont mis l’accent sur la formation, le renforcement des moyens matériels, et la mise en place d’un réseau.
« Nous avons réuni les présentateurs de ces émissions, et tous ceux qui travaillent à la communication de l’archidiocèse, non pas pour leur dire qu’ils ne sont pas bons, mais pour leur demander de formaliser leur travail. Car nous nous sommes rendu compte qu’il y a trop d’informel », a souligné l’abbé Roger Gomis, directeur du SEDICOM.
Cité par l’Agence de presse sénégalaise (APS), l’abbé a relevé une « habitude assez regrettable » dans la communication du message de l’Eglise catholique. Cette habitude consiste à laisser « les gens faire comme ils veulent. Elle a fini par faire loi ». Ce qui est en contradiction avec ce que l’Eglise a prévu.
Pour le Père Gomis, il est important de rappeler aux présentateurs d’émissions catholiques, qu’ils ont pour tâche de faire passer le message de l’Eglise. « Ce message ne leur appartient pas, puisqu’il s’agit de traduire le message de l’Eglise placée sous l’autorité de l’archevêque de Dakar », a-t-il poursuivi.
« Il n’est pas donné à n’importe qui de se lever pour parler au nom de l’Eglise », a insisté le directeur du SEDICOM. Pour être présentateur d’émissions catholiques, il faut avoir une certaine rectitude morale, se former et posséder les compétences nécessaires. Le présentateur doit être nanti d’une « doctrine sûre et éprouvée, éviter les opinions personnelles ou théologiques privées ». Quant aux prêtres appelés à intervenir dans de telles émissions, ils doivent, au préalable, avoir l’autorisation des autorités supérieures de l’Eglise. (apic/ibc/mp)
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