L’Eglise doit retrouver la joie
Rome, 22 décembre 2012 (Apic) L’Eglise doit redécouvrir la joie qui permet l’annonce de l’Evangile, au milieu des angoisses et des tribulations. C’est ce qu’a déclaré le Père Raniero Cantalamessa, à l’occasion de sa 3e et dernière prédication de l’Avent au Vatican, le 21 décembre 2012.
« Si, au milieu des angoisses et des tribulations, l’Eglise d’aujourd’hui veut retrouver les voies du courage et de la joie, a exhorté le prédicateur de la Maison pontificale, elle doit ouvrir grand les yeux sur ce que Dieu opère en elle ».
Devant le pape et les responsables de la curie romaine, réunis dans la chapelle Redemptoris Mater, le Père Cantalamessa a invité à voir le doigt de Dieu, encore capable d’écrire « dans l’Eglise et dans les âmes de merveilleuses histoires de sainteté ». « Quand toutes les choses négatives et tout le péché auront disparu, a-t-il affirmé, ces histoires feront regarder notre époque avec étonnement et une sainte jalousie ».
Le Père Cantalamessa a insisté sur l’importance du « témoignage de la joie ». « Une Eglise mélancolique et craintive ne serait pas à la hauteur de son devoir. Elle ne pourrait pas répondre aux attentes de l’humanité ». Selon lui, même quand le monde frappe à la porte de l’Eglise avec violence et colère, c’est parce qu’il est « à la recherche de la joie ».
Mais redécouvrir la joie ne signifie pas ignorer les nombreux maux qui affligent l’Eglise et les trahisons de nombre de ses ministres. Parce que les médias ont tendance à insister sur les aspects négatifs de l’Eglise, il est bon d’élever le regard et d’en voir la sainteté, a-t-il encouragé.
Dans sa prédication, le capucin a fait remarquer que, depuis 150 ans, les souverains pontifes avaient été particulièrement « doctes et saints », comme à aucune autre époque. Il a aussi loué le grand nombre de « martyrs de la foi » de cette période. (apic/imedia/mm/ggc)
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