L’extrême pauvreté constitue l’une des principales causes de la violation des droits des enfants
La Paz, 15 avril 2013 (Apic) Près de 83% des enfants boliviens subissent des violences domestiques et plus d’un million travaille dans les rues dans des conditions de grave danger. Au moins 3’000 enfants sont sans abri et environ 20’000 vivent dans des centres d’accueil, a rapporté l’agence publique Defensoría del Pueblo le 15 avril 2013 à l’agence missionnaire Fides. Devant cette situation dramatique, le gouvernement bolivien veut fixer des normes en vue du respect des droits des mineurs.
Pour faire face à cette situation d’urgence, le gouvernement élabore actuellement un nouveau Code de l’Enfance, déjà mis en place en 2008, prévoyant de fixer des normes en vue du respect des droits des mineurs. Du rapport de la Defensoría del Pueblo, il ressort que, grâce à des politiques publiques efficaces et à l’engagement du gouvernement, de nombreux progrès ont été faits en ce qui concerne la réduction de la pauvreté extrême, qui constitue l’une des principales causes de la violation des droits des enfants.
Toutefois, chaque jour, ce sont 16 mineurs en moyenne qui font l’objet de violences dans le pays. Dans trois cas sur quatre, ces violences ont un caractère sexuel et sont subies à la maison ou à l’école. (apic/fides/cw)
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