«Jésus, souffrant sur la Croix, donne un sens à nos douleurs»

Suisse: Le message épiscopal pour la Journée des malades aborde le sens de la souffrance

Fribourg, 27 février 2014 (Apic) « Ne fallait-il pas que le Christ endura ces souffrances pour entrer dans sa gloire? » (Lc 24,26). Cela est vrai également pour nous, affirment les évêques suisses dans leur message du 27 février 2014 pour la Journée des malades, qui aura lieu le 2 mars. Tout en soulignant que l’on peut donner un sens à la souffrance, les prélats suisses, en se référant à l’exemple des saints et aux propos du pape François, rappellent qu’il est du devoir du chrétien de prendre soin de son frère malade.

« J’ai été malade et vous êtes venus me visiter » (Mt 25,36). C’est par ce rappel évangélique que Mgr Marian Eleganti, évêque auxiliaire de Coire, réaffirme au nom de la Conférence des évêques suisses (CES) la nécessité pour les chrétiens de rendre service aux malades comme s’ils le faisaient au Seigneur. Citant saint Benoît, ils relèvent que c’est le Christ lui-même qui est révéré dans les malades.

Saint Ignace de Loyola, le premier supérieur de la Compagnie de Jésus ne se dérobait pas aux soins personnels rendus aux confrères souffrants, rappellent les évêques.

Le message épiscopal se réfère également à celui du pape François pour cette même Journée, dans lequel il soutient que « nous remplissons les conditions de l’Evangile en nous mettant au travail auprès des malades et dès que nous donnons notre vie pour eux qui sont nos frères et sœurs ». Le pontife observe que le Fils de Dieu n’éloigne pas la douleur et la maladie de l’expérience humaine, mais qu’Il les transforme et les relativise. Elles n’ont plus le dernier mot.

Faire confiance à Marie

Le pape relève que, dans la souffrance, nous pouvons toujours avoir recours à Marie, la Mère de Dieu, qui a subi, durant son pèlerinage sur la terre, le coup de la douleur. Elle est pour le chrétien, le modèle de cet amour attentif, tendre est sensible envers les malades.

Les évêques suisses exhortent finalement les fidèles à reconnaître que « les souffrances du temps présent ne sont pas à comparer à la gloire qui doit se révéler en nous » (Rm 8,18). Ils appellent aussi les chrétiens à chercher « les malades qui nous entourent et qui nous sont confiés ». (apic/com/rz)

Pour lire le message dans son intégralité:

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