Cent ans au service des enfants
Paris, 27janvier(APIC) Le 31 janvier, la famille salésienne fêtera le
centenaire de la mort de son fondateur, Saint Jean Bosco. A cette occasion,
le magazine et la messe du « Jour du Seigneur », de 10h30 à 12h sur Antenne
2, seront retransmis en direct depuis Notre-Dame Auxiliatrice de Nice.
C’est une église paroissiale au coeur d’un complexe scolaire technique de
1’300 élèves, la première fondation française de Don Bosco.
Le magazine diffusé en direct présentera quelques aspects du projet
pédagogique des Salésiens, ainsi qu’un reportage sur le foyer pour jeunes
en difficulté du Père Robert à Caen et des interventions d’éducateurs et
d’élèves des institutions salésiennes de Nice. A cette occasion, les
« Golden Boys », une équipe de jeunes coureurs, se relaieront lors d’une
course à pied de Turin à Nice ou ils apporteront, en direct, un message qui
leur aura été remis la veille à Turin, ou Don Bosco fonda son oeuvre. La
messe sera ensuite célébrée avec les jeunes, leurs familles et leurs
éducateurs des différentes institutions salésiennes du Sud-Est de la
France.
St Jean Bosco : cent ans au service des enfants
Les Salésiens, ce sont des religieux, prêtres et frères, qui veulent
aujourd’hui, dans notre monde et dans notre culture, répondre aux appels
toujours plus pressants et plus urgents des jeunes et des milieux
populaires. Ils travaillent dans le monde entier. L’actualité nous a parlé
de l’un d’entre eux, le célèbre « Père Aristide », qui milite en Haïti pour
une Eglise solidaire des pauvres et qui a été pour cela la cible de
tentatives d’assassinats par des « Escadrons de la Mort ».
Il y a cent ans le 31 janvier, Jean Bosco mourait à Turin. Né en 1815,
il avait perdu son père très jeune et Antoine, son demi-frère aîné, pensait
que c’était bien assez pour garder les vaches de savoir des rudiments de
lecture et d’écriture. C’est qu’au début du XIXème siècle, les petits paysans pauvres n’allaient pas beaucoup à l’école ! Quatre à cinq mois par an,
pendant deux ou trois ans… Mais grâce à l’aide d’un vieux prêtre, Jean
Bosco put étudier. Ordonné le 5 juin 1841, il est désormais Don Bosco, comme le veut l’usage italien.
A Turin, comme dans d’autres grandes villes européennes, l’industrie
naissante bouleverse en profondeur les conditions de vie et les moeurs. Les
jeunes subissent les conséquences de cette révolution industrielle : travail précoce à l’usine, éclatement de la famille, instruction et apprentissage livrés à l’arbitraire. Don Bosco, en avance sur son temps, conçoit et
met en place progressivement un système d’éducation qui prend en compte
tous les besoins des jeunes : l’instruction, mais aussi les loisirs, l’éducation, mais aussi l’amitié et la confiance. Il accueille notamment des
orphelins et bientôt quelques uns parmi eux entendront l’appel à donner
leur vie : ce seront les premiers prêtres de sa congrégation. Les Salésiens, ainsi nommés par fidélité à la spiritualité de Saint François de Sales, sont officiellement fondés en 1859. En 1872 suit la création de la
Congrégation des Filles de Marie Auxiliatrice, autrement dit les Salésiennes.
A ce tronc commun se rattachent les diverses branches de la « famille
salésienne » : les « Coopérateurs », sorte de tiers-ordre de prêtres ou de
laïcs; les « Volontaires » (institut séculier) qui prononcent des voeux non
publics d’obéissance, de pauvreté et de chasteté, mais exercent leur
profession dans le monde; les « Anciens de Don Bosco » qui ont fréquenté les
écoles salésiennes et les « Amis de Don Bosco » qui sont proches de la
spiritualité de la Congrégation.
Aujourd’hui, les Salésiens sont près de 18’000 dans le monde : 10’000 en
Europe, 4’500 en Amérique latine, 2’000 en Asie et en Océanie, 400 en Afrique, 550 en Amérique du Nord. Fidèles à l’intuition du fondateur : évangéliser en éduquant, ne pas séparer la vie quotidienne, la vie scolaire et
les loisirs, ils ont multiplié les internats liés le plus souvent possible
à la vie paroissiale. Ce dernier caractère est plus évident dans les pays
comme l’Italie et l’Espagne qu’en France, pour des raisons historiques. Le
domaine privilégié de l’apostolat salésien, dans la ligne de l’histoire et
des choix de Don Bosco lui-même, demeure celui de l’enseignement technique
ou des établissements destinés aux enfants défavorisés. En Suisse, ils sont
une soixantaine et leurs activités principales sont les internats de jeunes
garçons, la Mission italienne à Zurich et les Centres de jeunes. En Suisse
romande, ils sont implantés à Sion et à Morges. (apic/pnd/be)
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