Jérusalem, 26 mai 2014 (Apic) Au troisième et dernier jour de son voyage en Terre Sainte, le 26 mai 2014, le pape François s’est recueilli de brefs instants sur la tombe du fondateur du mouvement sioniste, Theodor Herzl, ainsi que sur le mémorial des victimes du terrorisme, à Jérusalem. Si la première étape est un nouvel élément du protocole des visites officielles en Israël, la seconde est une halte qu’a accepté de rajouter le pape.
Accompagné par Benyamin Netanyahou, le premier ministre israélien, le pape François s’est ainsi approché de la tombe de Theodor Herzl (1860-1904), qui se trouve sur le mont homonyme, tout près de Jérusalem, pour s’y recueillir. Deux enfants, l’un de type africain, l’autre asiatique, ont porté une gerbe là où git le fondateur du mouvement sioniste, lieu hautement symbolique pour l’Etat d’Israël.
Si cette étape a tout d’abord suscité un début de polémique, le pape se rendant en un lieu politiquement très connoté, il est ensuite apparu que cette visite a récemment été insérée par l’Etat hébreu dans le protocole requis pour les visites officielles.
Puis, alors que cela n’était pas inscrit dans le programme officiel, le pontife a accepté de faire une halte au mémorial des victimes du terrorisme, qui se trouve à proximité. Le Mont Herzl est en effet le lieu de la mémoire pour les Israéliens : il accueille notamment le cimentière national ou encore le mémorial de la Shoah, Yad Vashem, où le pape devait se rendre juste après. (apic/imedia/mm/mp)
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