Le père du «Nutella» voulait que dans chacune de ses usines se trouve une statue de la Vierge, comme à Albe, la cité italienne où l’aventure du chocolatier a commencé en 1946. «C’est à la Madone que nous devons notre succès», avait-il coutume de dire à ses employés. Et c’est à Lourdes que l’entrepreneur transalpin avait coutume de réunir les cadres de son entreprise.
La création de l’entreprise Ferrero, qui occupe aujourd’hui 34’000 employés dans 53 pays, fut une aubaine pour la ville d’Albe et le Piémont durement frappé par la pauvreté après la deuxième guerre mondiale. En tant que patron social, Michele Ferrero avait une conscience aigüe de la dignité des personnes par le travail. Il crée ainsi diverses fondations de bienfaisance en Italie et des entreprises sociales dans les pays où Ferrero s’installe, comme l’Inde, le Cameroun et l’Afrique du Sud.
Pour Antonio Rizzolo, directeur de la ‘Gazette d’Albe’, la philosophie de la vie de Michele Ferrero était contenue dans trois mots, «travailler, créer, donner». L’homme le plus riche d’Italie, devant Silvio Berlusconi, a cultivé le dévouement total au travail, à sa famille, dans une discrétion absolue, et avec beaucoup d’humilité, conclut-il. (apic/sir/mp)
Maurice Page
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