Fondamentalement il s’agit de mettre sur un même niveau hétéro et homosexualité dans tous les domaines de la société, relève Mgr Eleganti. Or sur cette question, l’Eglise a une position très différente de celle de la société civile. En 2005, la Conférence des évêques suisses a refusé l’assimilation du mariage et du partenariat homosexuel. En 2002, dans une lettre pastorale, les évêques s’étaient prononcés contre l’octroi de bénédictions à des couples de même sexe. Ce qui est aussi la position de l’Eglise universelle.
Pour l’évêque auxiliaire, les agents pastoraux qui ne respectent pas ces directives agissent de manière péremptoire et profondément déloyale. Ils agissent contre l’enseignement de l’Eglise et contre leur évêque à qui ils ont promis l’obéissance et de qui ils reçoivent leur mission. Dans une entreprise privée ou dans l’administration publique, personne ne tolérerait une telle attitude, note-t-il.
Mgr Eleganti se dit persuadé que le Synode des évêques sur la famille à Rome en octobre prochain ne changera pas l’enseignement de l’Eglise sur ce sujet. Pour elle la protection de la famille et du mariage comme l’union voulue par Dieu d’un homme et d’une femme est fondamentale. Tout comme elle croit que chaque enfant a besoin d’une mère et d’un père.
L’évêque auxiliaire de Coire souhaite aussi que la Conférence des évêques suisses éclaircisse rapidement cette question qui suscite tant d’émotion. (apic/kath.ch/mp)
Maurice Page
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