Dans une Suisse qui se caractérise par son multiculturalisme, il est du rôle de chacun de garantir au quotidien une cohabitation sereine. «La cohésion sociale ne va pas de soi», estime le conseiller fédéral. Mais la cohabitation en Suisse fonctionne bien car la population, mais également nombre d’organisations et d’institutions, apportent leur indispensable pierre à l’édifice de la paix sociale, culturelle et religieuse.
Le chef du Département fédéral de l’intérieur (DFI) a salué les appels au respect lancés par les communautés chrétiennes et juive et par les associations faîtières musulmanes, ainsi que leur condamnation ferme du racisme. Il a aussi souligné leur engagement en faveur du dialogue interreligieux, qu’il a invité à intensifier avec toutes les communautés religieuses. Seuls un dialogue constant et l’intégration au quotidien sont à même de contrer les réflexes de repli identitaire, a-t-il conclu.
Fondé en 2006 sur l’initiative du pasteur Thomas Wipf, ancien président du Conseil de la FEPS, le Conseil suisse des religions (SCR) a pour but le dialogue interreligieux. Il vise à la compréhension mutuelle entre responsables des diverses communautés religieuses en Suisse et à la promotion de la paix religieuse. Composé des dirigeants des trois Églises nationales, de la communauté juive, la paroisse orthodoxe et d’organisations islamiques, le Conseil est également un interlocuteur et un partenaire de contact pour les autorités nationales. (apic/com/mp)
Maurice Page
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