La CCC a qualifié la décision de « triste et décevante », rapporte le journal américain « National Catholic Reporter ». Les membres de la Conférence assurent comprendre, dans une lettre diffusée après le vote parlementaire, les préoccupations des personnes mourantes. « Mais quand quelqu’un demande de l’assistance pour mourir, c’est le plus souvent un appel à l’aide, au soin et à la compassion durant le processus de décès », soulignent-ils.
La nouvelle législation a été adoptée dans le sillage de l’affaire Brittany Maynard. Cette Californienne, atteinte d’une maladie incurable, s’était rendue en novembre dernier en Oregon pour mourir, l’Etat du nord-ouest étant un des rares autorisant le suicide assisté. Elle avait témoigné, sur une vidéo qui avait beaucoup ému le public, en faveur du droit à mourir selon sa propre volonté.
« Nous croyons que nous sommes les gardiens, et non les propriétaires, de nos vies », a conclu la CCC. (apic/ncr/rz)
Raphaël Zbinden
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