La méningite, le paludisme, la malnutrition, les maladies infectieuses, la mortalité maternelle et infantile sont les maladies les plus mortelles dans le pays. L’épidémie de la fièvre hémorragique Ebola, qui sévit depuis des mois en Afrique de l’Ouest, est aussi une préoccupation sanitaire pour le pays, même s’il n’a enregistré officiellement aucun cas.
Le programme de lutte contre les maladies infectieuses et à virus Ebola, présenté fin avril dans l’enceinte du Centre médical Paul VI, à Ouagadougou, la capitale, a pour thème: «Contribution au renforcement des capacités des structures sanitaires et scolaires dans la lutte contre les maladies infectieuses au Burkina».
Il vise à contribuer au renforcement des structures de santé du pays, à lutter contre les maladies infectieuses et à faire de l’hygiène «un réflexe pour tout burkinabè», souligne Mgr Justin Kinetega, évêque d’Ouahigouya, et président de la commission épiscopale de la pastorale sociale de la Conférence épiscopale Burkina-Niger.
D’un coût de 984 millions de francs CFA (environ 1,5 million de CHF), il s’étendra à l’ensemble des 15 diocèses du Burkina Faso, à travers les secrétariats exécutifs des «OCADES» diocésaines. Les bénéficiaires seront les 23 structures sanitaires catholiques du pays, qui, ouverts à toutes les couches de la population sans distinction de religions ou de races, emploient 345 agents, ainsi que les 70 écoles et collèges d’enseignement catholique. La cérémonie de lancement du projet le 30 avril dernier a été marquée par une séance de démonstration de lavage de mains et de remise symbolique du matériel de soins d’urgence et de kit d’hygiène à des bénéficiaires. (apic/ibc/be)
Jacques Berset
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