Mia Madre est récompensé « pour sa maîtrise et son exploration fine et élégante, imprégnée d’humour, de thèmes essentiels dont les différents deuils auxquels la vie nous confronte. »
Le fil raconte l’histoire de Margherita, une réalisatrice en plein tournage d’un film dont le rôle principal est tenu par un célèbre et insupportable acteur américain d’origine italienne. A ses questionnements d’artiste engagée, se mêlent des angoisses d’ordre privé. Sa mère est à l’hôpital, sa fille en pleine crise d’adolescence. «»¨Et son frère, quant à lui, se montre comme toujours irréprochable… Margherita parviendra-t-elle à se sentir à la hauteur, dans son travail comme dans sa famille ?
Le Jury œcuménique a également décerné deux mentions aux films: La Loi du marché de Stéphane Brizé (France) « pour sa critique prophétique du monde du travail et sa réflexion incisive sur notre complicité implicite à des logiques marchandes inhumaines. »
Et au film Taklub de Brillante Mendoza (Philippines) « pour son portrait sensible d’individus et de communautés aux Philippines luttant pour continuer à vivre malgré les catastrophes naturelles les exposant à la souffrance et à la mort. »
Le Jury œcuménique 2015 était composé de Barbara Lorey de Lacharrière (France, présidente), Chiara Fortuna (Italie), Andrew Johnston (Canada), Marie-Nicole Courboulès (France), Jolyon Mitchell (Royaume-Uni), Jonathan Guilbault (Canada). (apic/com/mp)
Maurice Page
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