Il s’agira de la première encyclique entièrement rédigée par le pape François, après la parution de Lumen fidei début juillet 2013, texte magistériel essentiellement écrit par son prédécesseur Benoît XVI, mais portant la signature du nouveau pape.
Pour «éviter des confusions liées à la diffusion d’informations non confirmées», le Bureau de presse du Saint-Siège a officiellement annoncé la date de parution de l’encyclique très attendue du pape François. Six jours plus tôt, le directeur de la Libraire éditrice vaticane avait confié à des journalistes que ce document magistériel serait publié le 16 juin, une date aussi avancée par le cardinal secrétaire d’Etat Pietro Parolin à Paris le 3 juin. D’ultimes problèmes de traduction auraient retardé de quelques jours la parution.
S’il n’est pas officiellement confirmé au Vatican, l’incipit fort probable de ce long texte magistériel – Laudato si (Loué sois-tu) – est tiré du célèbre Cantique des créatures en italien de saint François d’Assise (1182-1226), écrit en 1225. A de rares exceptions, les titres des encycliques papales étaient jusque-là en latin. Le pape argentin, qui a pris le nom de François en référence au Poverello d’Assise, se démarque ainsi de ses prédécesseurs et montre son attachement à l’Italie.
Expressément voulue par le pape François avant la conférence COP 21 sur le climat, qui se déroulera à Paris en décembre prochain, cette encyclique doit insister sur un aspect crucial, selon des confidences du cardinal secrétaire d’Etat Pietro Parolin: la conséquence sur les changements climatiques des styles de vies et des modèles de développement. (apic/imedia/ami/rz)
Raphaël Zbinden
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