« Il y a beaucoup, beaucoup d’éléments intéressants. Certains d’entre eux sont magnifiques, mais l’Eglise n’a pas de compétences scientifiques… L’Eglise n’a pas reçu de mandat du Seigneur pour se prononcer sur les domaines scientifiques. Nous croyons en l’autonomie de la science » a déclaré le cardinal australien dans un entretien au Financial Times, par ailleurs largement consacré aux questions de la réforme financière du Vatican. Le cardinal Georges Pell a la réputation d’être septique sur la question du changement climatique.
En Grande-Bretagne deux voix importantes ont également émis des critiques sur la dernière encyclique du pape selon l’hebdomadaire The Tablet du 15 juillet 2015. Peter Forster, évêque anglican de Chester et Lord Bernard Donoughue, politicien membre du Labour, ont déclaré que « l’encyclique était trop teintée par la nostalgie d’un monde passé, avant la révolution industrielle, qui est présenté comme plus simple, plus propre et plus heureux. » L’encyclique demande que les énergies fossiles soient progressivement remplacées, mais selon Lord Donoughue « le bois et la bouse brûlée sont des sources d’énergie renouvelables, mais leur impact désastreux sur la santé est indéniable ». (cath.ch-apic/ft/thetablet/ce)
Catherine Erard
Portail catholique suisse
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